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Les représentants du bureau de wilaya de l'Union nationale des transporteurs
algériens (UNAT) se sont plaints, hier, de problèmes qui entravent leur
profession. Dans un point de presse organisé au siège du bureau local, la
corporation a demandé soit l'augmentation de la tarification pour le transport
urbain de voyageurs fixée actuellement à 10 DA, soit la réduction du taux de la
TVA, de 17 % actuellement, à 7 % . Tout en mettant l'accent sur le respect de
leurs engagements en procédant au renouvellement du parc avec l'acquisition de
bus modernes, les transporteurs ont souligné que les problèmes résultant des
charges importantes, auxquelles ils sont confrontés, continuent à porter préjudice.
« Nous sommes déficitaires à 100 % à cause de cette tarification de 10 DA », a
affirmé M. Benyamina président du bureau local. Ainsi, tout en soulignant
privilégier le dialogue avec les pouvoirs publics, notre interlocuteur a
signalé que depuis 1996, la tarification n'a connu aucune augmentation ce qui
s'est répercuté négativement sur les opérateurs.
Les représentants de l'UNAT ont demandé à ce qu'une tarification de zone soit appliquée à Oran comme c'est le cas d'Alger. A titre d'exemple, proposent les transporteurs, le trajet par bus de la Place Valéro aux HLM sera de 10 DA, passé cet itinéraire, le billet passera à 15 DA. La corporation a sollicité l'intervention du président de la République pour l'effacement des dettes des jeunes ayant contracté des crédits dans le cadre du dispositif de l'emploi des jeunes. Pour notre interlocuteur, « les charges ne cessent d'augmenter et la situation devient insupportable pour tous les transporteurs de bus, de taxis, marchandises ». Toutefois, l'UNAT écarte le recours à la grève à laquelle ont appelé d'autres organisations. |
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