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Les taxis demandent l'effacement de leurs dettes

par K.Assia

«Nous sollicitons l'intervention du président de la République pour l'effacement de nos dettes antérieures à 2003», ont indiqué hier les représentants des sections des taxis affiliés à l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) et à l'Union nationale des transporteurs algériens (UNAT), lors d'un point de presse tenu au siège de la section des taxis à Maraval. Les membres de la corporation sont revenus sur les démarches entreprises pour trouver une solution au «problème d'impôts» qui date de 1992. M. Kandsi, secrétaire général de la section des taxis (UGCAA), a rappelé que la TVA n'était pas incluse avant 2003 date de l'entrée en vigueur de la nouvelle tarification qui prévoit l'acquittement de cette taxe. «On ne peut pas payer des arriérés car il n'y avait pas de TVA avant 2003 !», a déclaré M. Kandsi précisant que toutes ces dettes dépassent, dans la majorité des cas, la fourchette des 17 millions voire 50 millions de centimes par an. En mettant l'accent sur les charges importantes auxquelles sont confrontés les chauffeurs de taxis, notre interlocuteur a affirmé que le dossier des licences sera traité à l'issue du scrutin présidentiel. Il sera question de convoquer la base pour une assemblée générale regroupant les représentants des deux sections (UGCAA et UNAT). C'est en fonction des résultats de cette rencontre qu'une décision définitive sera prise, ajoute le même intervenant. Notons par ailleurs, qu'une coordination regroupant les représentants des sections UGCAA et UNAT sera créée dans les prochains jours. Une nouvelle organisation pour les chauffeurs de taxis pour mieux défendre les intérêts de la corporation. D'autre part, un appel a été lancé aux chauffeurs de taxis pour se mobiliser et apporter leur soutien au président de la République.