Les Oranais
attendent avec impatience le lancement du nouveau service portant sur
l'encaissement des factures d'énergie basse tension/basse pression dans les
bureaux de poste. Le nouveau service, un partenariat entre Algérie Poste et la
Sonelgaz, annoncé pour février dernier à Oran, tarde à se concrétiser sur le
terrain presque deux mois après la signature de l'accord de partenariat le 19
janvier dernier. A l'origine de cette situation, des difficultés «logistiques»
pour la mise en place du réseau informatique entre les bureaux de poste, le
centre national de calcul et la Sonelgaz. Contacté à ce propos, le directeur de
communication d'Algérie Poste, Noureddine Boufenara, précise : «Nous avons commencé
crescendo la généralisation de ce nouveau service sur le territoire national.
L'encaissement des factures d'énergie est déjà effectif dans quatre wilayas
pilotes du pays. Pour la région Ouest, ce service est disponible depuis le
début de l'année dans la wilaya de Mostaganem ». Selon notre interlocuteur,
joint par téléphone, l'encaissement des factures d'énergie dans les bureaux de
poste de la wilaya d'Oran sera possible dans les toutes prochaines semaines.
Les Oranais pourront ainsi régler directement leurs factures de gaz de ville et
d'électricité dans les bureaux d'Algérie Poste sans avoir à se déplacer aux
agences commerciales de la Sonelgaz. Cette nouvelle prestation de service devra
soulager les agences commerciales à Oran où la tension est constatée dans les
points relevant du centre rural comme Es-Sénia, Bir El-Djir et Haï Nedjma
(ex-Chteibo). Avec 113 bureaux de poste répartis sur le territoire de cette
wilaya, les Oranais ne seront plus obligés de parcourir une dizaine de
kilomètres pour régler leurs factures. Il est à noter qu'Algérie Poste est
présente sur l'ensemble du territoire national avec près de 3.271 bureaux de
poste. Cette couverture est un atout appréciable pour en finir une fois pour
toutes avec les chaînes interminables devant les agences commerciales de la
Sonelgaz à chaque fin de trimestre.
Le projet pour la
conclusion d'un accord entre les deux partenaires avait été lancé en juin 2007,
mais la signature de la convention de partenariat avait traîné en raison de
«contraintes techniques».