Ayant montré, avec distinction et mérite,
leurs preuves dans la gestion des grandes catastrophes et cataclysmes, non
seulement en Algérie, mais aussi à travers le monde, la Protection civile d'Aïn
Témouchent, célébrant la Journée mondiale de la défense civile du 01 mars, a
axé cette année sa prédominance aux aspects liés à la communication préventive,
un thème choisi pour focaliser la discussion autour de cette question capitale
qui nécessite une prise en charge effective par le secteur en relation avec
l'environnement de son champ d'action. La formation continue demeure cependant
un axe primordial pour lequel, les hauts responsables de la direction générale
accorde beaucoup d'importance ces derniers années. Outre ce fait, la mise à
niveau des connaissances des sapeurs-pompiers par des stages périodiques
constitue également l'un des créneaux prioritaires auquel s'intéressent les
responsables du secteur. Par ailleurs, les campagnes de sensibilisation
relatives aux mesures à prendre quand surviennent des catastrophes naturelles
dans des écoles continuent à susciter un intérêt particulier de la part des
responsables de la Protection civile et de l'Education. Les simulations opérées
dans ce cadre ont laissé des impacts notables à l'égard des écoliers. En termes
d'infrastructures, plusieurs d'entre elles ont été rénovées avec celles
réalisées au chef-lieu de wilaya. Cependant, devant la saison estivale, la
Protection civile de la wilaya d'Aïn Témouchent, malgré les efforts qu'elle
déploie, accuse un déficit en moyens humains et matériels pour subvenir aux
besoins des 20 plages surveillées en plus de ses missions traditionnelles. Au
moment des grandes catastrophes (séisme, inondations) survenues à Aïn
Témouchent, l'on trouvait sur le terrain avec leurs moyens, que les
sapeurs-pompiers, alors que le Plan d'organisation des secours implique
d'autres secteurs. Ça constitue véritablement le point faible du dispositif de
prévention et de lutte, et le seul moyen de le mettre en oeuvre est de songer à
un parc autonome du plan ORSEC, que pilotera la Protection civile. Cet
environnement avec, en adéquation, celui que devait disposer le Croissant-Rouge
algérien à charge de secourir en appoint les situations d'après-catastrophe.