Après une attente qui aura duré près de six
mois, l'affichage des listes des quelque deux mille (2.000) candidats au
concours pour le poste d'adjoint de l'Education, organisé par la direction de
l'Education, a failli tourné à l'émeute samedi, lorsque plusieurs candidats
recalés ont accouru vers le siège de l'académie.
En effet, sur plus de deux mille candidats
ayant passé le concours lors de la dernière rentrée scolaire pour prétendre au
«très prisé» poste d'adjoint de l'Education, seuls vingt (20) ont été déclarés
reçus, ce qui a laissé «sur le carreau» plus de mille huit cents candidats
malheureux. Ces derniers, tout en faisant valoir leur droit au recours, ont
adressé une pétition, dont une copie a été remise au bureau du «Quotidien
d'Oran» à Tiaret, au directeur de l'Education dans laquelle ils réclament
l'accès à leurs relevés de notes et les critères ayant prévalu au choix des
vingt postulants retenus. Et, au moment où les mille huit cents candidats
«recalés» ont promis de s'adresser aux plus hautes autorités du pays, les
services de la direction de l'Education s'attellent à rendre publique dans les
prochains jours la liste des admis au concours d'agent des services économiques
(ASE). Plus de cinq cents candidats avaient passé le concours en septembre
dernier, alors que seuls neuf postes sont ouverts, a-t-on appris auprès de
l'académie. Un autre casse-tête en perspective pour un secteur de la fonction
publique qui demeure parmi les plus grands pourvoyeurs en matière d'emploi dans
une ville où le taux de chômage, dit-on, est passé en janvier dernier en
dessous du seuil de dix pour cent.