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N'ayant pas perçu
leurs salaires depuis presque quatre mois, les médecins résidents ont observé
samedi et dimanche des journées de protestation en tenant des sit-in à la
faculté de médecine, à l'INESSM et l'ISM, en signe de contestation contre ce
retard.
Ils sont 59 médecins qui ont eu leur décision d'affectation au mois de novembre 2008 pour exercer à l'hôpital militaire mais pour un problème administratif, ils n'ont pas été payés jusqu'à présent. Selon les représentants des résidents, «d'habitude, l'affectation des médecins est accompagnée d'une décision de détachement, or dans notre cas nous n'avons bénéficié que d'une décision d'affectation délivrée par le doyen pour exercer dans un établissement hospitalier. Ce document à lui seul n'a pas été reconnu par l'administration du CHU au mois de janvier dernier et par conséquent, les résidents ne pouvaient être payés. Vu ce blocage, nous avons fait des réclamations auprès du doyen pour régulariser notre situation». Suite à cette réclamation, les résidents ont pu avoir une décision de détachement pour pouvoir toucher leurs salaires. Mais une fois encore, ce document n'a pas été reconnu par l'administration du CHU et les futurs médecins spécialistes se sont retrouvés face à un dilemme. «Nous n'avons pas compris le fait que des documents officiels ne soient pas reconnus et que à cause d'un manque de coordination entre les différents services, nous nous retrouvons dans une situation de blocage», lance une résidente. Hier, les représentants des futurs spécialistes ont rencontré le doyen de la faculté de médecine pour régler ce problème. La solution trouvée a été l'élaboration d'une autre décision d'affectation portant la mention que les résidents en question dépendent du CHU d'Oran. Ce nouveau document sera-t-il validé par la direction des ressources humaines du CHU ? Les résidents sont sceptiques. Ils craignent de se retrouver une fois encore dans un cercle vicieux. «Nous n'avons aucune garantie que ces décisions seront acceptées par l'administration du CHU. Nous nous attendons au pire», souligne notre interlocutrice. |
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