Le syndicat national des praticiens de la santé publique, SNPSP, décide de continuer la grève lancée la semaine écoulée. Jusqu'à hier en fin d'après-midi, les responsables du syndicat n'avaient pas encore reçu de notification de la part de la justice ordonnant l'arrêt du mouvement de grève.

Le taux de suivi pour la journée d'hier était de « 75% en moyenne », selon le Dr. Merabet joint hier en fin de journée. Lyes Merabet fait état de «pressions exercées par l'administration» pour «dissuader les praticiens grévistes et les intimider». Ce que M. Merabet appelle des «dépassements de la part de l'administration» et des «menaces de ponctions sur salaires».

Dans certaines régions, des gestionnaires de structures publiques de santé «ont fait circuler des feuilles d'émargement où le praticien est invité à signer s'il est en grève ou non», ajoute le président du SNPSP qui constate le caractère illégal de cette démarche.

«La grève va continuer» jusqu'à ce que les praticiens en décident autrement. «Rien ne nous fera fléchir, tant que les problèmes persistent, le mouvement sera toujours d'actualité», affirme le Dr. Merabet.