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La commission de l'APW de Aïn Temouchent,
chargée du sport et de la jeunesse, a convié tout dernièrement des
représentants d'associations sportives activant au niveau des daïras de
Béni-saf et de Oulhaça à une séance de travail. L'ordre du jour de cette
réunion, qui s'est tenue au siège de l'APW, était consacré à l'examen de la
situation de l'activité sportive. Des cadres de la DJS de Ain-Temouchent y ont
siégés. Avant de laisser la voie au débat, le président de la dite commission,
M. Sid-Ahmed Benallal, était revenu brièvement sur un récent dossier élaboré et
débattu lors de la dernière session plénière de l'APW. Il s'agit du dossier
relatif aux installations sportives et qui a fait couler beaucoup d'encre.
«Certaines installations visitées par la commission étaient dans un état
lamentable, dira celui-ci, avant d'ajouter que la commission entend prolonger
son action sur le diagnostic de l'activité sportive.» Cette séance de travail a
permis d'enregistrer les préoccupations des associations sportives et les
problèmes majeurs qui peuvent ralentir la gestion et le développement de
l'activité sportive. Benallal rappellera que la wilaya de Ain-Temouchent
consacre 2,2 milliards de cts de ses fonds pour le sport dont 40% pour
l'activité sportive et une autre subvention de 6 millions de dinars dont 5 pour
les clubs. Là, il faudrait aussi ajouter les subventions annuelles réservées au
sport par les APC et la DJS. Cependant si l'élu a considéré que ces efforts
déployés à l'endroit de cette action restent importants, certains intervenants
ont jugé insuffisants les moyens financiers mis à leur disposition. Ils ont
souhaité bénéficier à l'avenir d'un rajout sur cette principale subvention pour
constinuer de travailler. Le manque de moyens humains a été aussi soulevé.
Du tour de table très respecté, des représentants d'associations ont sollicité le besoin du personnel d'encadrement. «La présence d'un spécialiste, dira l'un d'eux, au sein d'un groupe de jeunes sportifs est souvent bénéfique ». Le meilleur exemple sera cité par le représentant de la JPBS qui a parlé de résultats positifs récoltés du travail fourni par un technicien en football qui a encadré des minimes jusqu'à la catégorie des juniors. «La différence est aujourd'hui flagrante», dira le manager général de la JPBS, Kaddour Yousfi. Cependant, même si la formation semble bien se poursuivre aujourd'hui au niveau de ce club, les minimes étant au stade des 1/16ème de finale de la coupe d'Algérie, (contre la JSM Bejaia ce vendredi), un ou deux techniciens supplémentaires seraient les bienvenus. Quant au représentant de Oulhaça, le problème est plus énorme. Il prétend remplir à lui seul plusieurs rôles et que le club nécessite un besoin pressant de cadres. Le problème du matériel pédagogique et celui de l'équipement sportif seront aussi cités. A Sidi-Safi, beaucoup de jeunes de Sidi-Safi seraient absorbés par la pratique du Karaté-Do et du Matrag. Mais les premiers s'entraîneraient sur un Tatami qui n'est même approprié et les seconds réclament depuis une tunique pour défiler ou encore pour se faire différencier lors des combats ou exhibitions. D'autres revendications ont été consignées par la commission et devront étoffer un dossier à présenter lors de la prochaine APW, croit-on savoir. Ce lundi, les représentants des associations sportives de Ain-Temouchent et de Ain-El-Kihal s'assoiront autour de la même table après celles d'El-Amria, d'El-Malah, de Ain-Larbâa et de Hammam-Bouhajdar. |
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