A Hay Zitoune de la ville d'Aïn-Témouchent,
le revêtement en béton bitumeux a coûté 20 milliards pour un linéaire de 13 km.
Les représentants des comités de quartiers venus rencontrer le chef de
l'exécutif lors de sa tournée d'inspection et de travail hier étaient
satisfaits des efforts déployés par les pouvoirs publics en matière de mise à
niveau de leur cité dans le domaine de résorption de déficit en VRD, en espaces
verts et en amélioration urbaine. Cependant les délégués des comités de
quartiers ont posé le problème de l'éclairage public qui fait défaut alors que
Hay Zitoune est pourvu de plusieurs postes de transformateurs. S'adressant au
responsable de la Sonelgaz, le wali monsieur Mohamed Bouderbali a pris
connaissance de la situation et a demandé à ce dernier et au maire de faire un
diagnostic pour situer les insuffisances et y remédier. Le Président de l'APC,
intervenant à ce propos, a informé le chef de l'exécutif que la tâche aurait été
confiée au BET d'Oran en l'occurrence l'EPCE. Habité par 4500 âmes, hay Zitoune
nécessite selon les représentants des comités de quartiers, un marché de fruits
et légumes pour lequel existe un terrain. Plusieurs aménagements en cours de
réalisation à la cité Mohamed Boudiaf, au Hay Goumid Bouazza et la route de
Chaabet el Leham vont nécessiter un montant de près de 100 millions de dinars.
Ces opérations vont certainement changer le visage extérieur de la ville.
Toutefois, le wali s'est interrogé en disant que «c'est bien de faire des
aménagements, encore faudrait-il qu'on soit en mesure de les gérer
convenablement et de bien les entretenir.» Les exemples de négligence constatés
par lui sont nombreux. Il faut trouver une solution pour les gérer «sinon ça sera
de l'argent perdu», insistera-t-il à l'endroit du maire et de la directrice de
l'urbanisme et de la construction. Les observations faites par le wali
concernant la gestion et l'entretien des équipements publics et des espaces
verts sont faciles à vérifier au niveau de la double voie longeant le souk
hebdomadaire d'Aïn-Témouchent depuis le pont de l'ex-ENAD jusqu'au centre de
contrôle de véhicules. Chaque jeudi, la bande verte séparant les deux voies est
l'objet de stationnement anarchique de véhicules, et ceci en plus des problèmes
de circulation causés par le squat des abords de la chaussée dans les deux
sens. Pourquoi donc gaspiller de l'argent si l'on n'est pas en mesure de faire
de l'ordre ?