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Le professeur Bouzitouna a été élu par ses pairs à la tête du conseil
scientifique de la faculté de médecine de Constantine qui a été installé lundi.
Le doyen de la faculté, le professeur Aouati, a déclaré à cette occasion, que cet organe composé d'une vingtaine de membres qui veille essentiellement sur l'organisation des enseignements au niveau de la faculté, doit être autonome et soustrait à l'ingérence de l'administration ou des corps enseignant et estudiantin. La nouveauté introduite cette année, annoncera le doyen de la faculté, est constituée par l'entrée de plain-pied de la recherche dans le conseil scientifique par le biais des directeurs des laboratoires de recherche qui ont été élus membres de plein droit dans cet organe. «La question de l'autonomie du conseil scientifique est très importante si l'on veut élever le niveau de l'enseignement, surtout dans le domaine des sciences médicales», affirmera le professeur Aouati qui s'est exprimé devant la presse en marge de la 4e journée médicale sur les cirrhoses hépatiques (ou les maladies du foie), organisée mardi dans les locaux de la faculté de médecine du Chalet des pins par la filière des sciences médicales de l'Union générale estudiantine libre (UGEL) pour marquer la commémoration de la journée du Chahid, célébrée le 18 février dernier. Une nombreuse assistance composée d'étudiants en médecine, en pharmacie, chirurgie et chirurgie-dentaire, a assisté à cette journée qui a été animée par de nombreux spécialistes du service de médecine interne du CHU de Constantine à travers six communications-débats sur l'épidémiologie et les causes de la cirrhose, les cirrhoses post hépatiques virales B et C, le diagnostic des cirrhoses, leur complication et leur prise en charge. Notons que les hépatites ont l'inconvénient d'être classées parmi les infections sexuellement transmissibles. Les communicateurs ont parlé des facteurs provoquant la pathologie. Dans le monde occidental, le plus important de ces facteurs est l'alcoolisme. Chez nous, cette maladie est surtout due aux infections virales, de type A, par exemple, le plus étendu, que nous contractons dès l'enfance. C'est un virus bénin, qui ne laisse pas de séquelles, contrairement au virus B qui donne les hépatites les plus sévères qui, passant par une phase chronique, arrive au stade de cirrhose avec l'infection du foie. Les prouesses réalisées par la biologie moléculaire ont permis seulement aujourd'hui d'identifier des séquences du virus. C'est pour cela qu'il n'y a pas de vaccin à ce jour. Ailleurs, dans les pays qui possèdent les moyens et la technologie, le traitement c'est la greffe, chez nous il se fait par la prévention par le vaccin contre l'hépatite B et l'hygiène pour le reste. En Algérie, il n'existe pas des statistiques sur la population atteinte par ces pathologies et c'est pour cela que les spécialistes se sont contentés d'indiquer qu'il y a dans le monde des zones de basse, de moyenne et de forte endémie et notre pays se situe au milieu. |
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