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Les «redresseurs» de l'Union nationale des travailleurs algériens (UGTA)
reviennent à la charge. Ils affirment vouloir en découdre avec l'actuelle
direction syndicale à Oran. Primo les «redresseurs» exigent une dissolution
immédiate du bureau de wilaya de l'UGTA à Oran accusé de tous les torts et de
«trahir les intérêts des travailleurs». Secundo ils réclament l'installation
d'une commission provisoire organique pour gérer les affaires courantes de
l'Union de wilaya avant la tenue d'élections syndicales. Tertio ils demandent
de dépêcher une commission ministérielle de haut niveau pour enquêter sur la
gestion des oeuvres sociales de l'éducation nationale et en particulier
l'attribution de 11 logements à la cité de l'enseignant de Hai Khemisti.
Voulant couper dans le vif, le coordinateur de la « commission de redressement
» syndical de l'UGTA a annoncé, hier dans un point de presse tenu au siège de
l'UNPEF, le dépôt incessamment d'une plainte avec un dossier complet au Parquet
d'Oran pour dénoncer les agissements du conseil de wilaya du syndicat
d'entreprise des travailleurs de l'éducation (SETE/UGTA). «Nous sommes entrain
de ficeler un dossier complet pour entamer une procédure judiciaire», lâche
Yazid Abdessalam, coordinateur de la «commission de redressement syndical». Il
dénonce les conditions d'attribution du quota des 11 logements de la cité Hai
Khemisti.
Pour le chef de file des redresseurs «Nous promettons de ne pas lâcher prise jusqu'à l'aboutissement de toutes nos légitimes revendications», martèle Yazid Abdessalam. Il a déclaré, à cette occasion, que des contacts sont en cours avec les syndicalistes des autres secteurs comme la santé, les P & T et les Douanes pour entamer une action d'envergure. Sans mâcher ses mots, le conférencier s'est interrogé comment, dans un seul bureau de wilaya, il existe deux retraités et un contractuel. Il y a lieu de noter que les contestataires ne sont pas à leur première tentative de renversement de l'actuel bureau de wilaya. Une affaire à suivre. |
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