En parallèle aux travaux au niveau des arènes, qui viennent d'être
lancés, l'un des pôles culturels les plus importants de la ville, à savoir le
théâtre de verdure, fera l'objet d'un profond lifting dans les tout prochains
jours, puisqu'il est prévu le lancement des travaux au plus tard à la mi-avril.
Selon des sources proches de la commune, la fiche technique est prête, et ne
reste que le lancement de l'avis d'appel d'offres prévu au plus tard en début
de semaine prochaine. Outre les arènes et le théâtre de verdure, nos sources
indiquent qu'une dizaine d'entreprises ont soumissionné, pour la réhabilitation
de deux salles de cinéma sur les quatre salles inscrites à la réhabilitation.
Nos interlocuteurs signalent que dans une première étape, les travaux
concerneront deux salles, à savoir le cinéma Maghreb (ex-Régent) et la salle
Essâada (ex-Colisée). Pour ces deux salles, les travaux seront lancés au début
du mois prochain.
Les quatre salles de spectacle cinématographique, appartenant à la
commune d'Oran, retrouveront enfin leur vocation initiale, au grand bonheur des
nombreux amateurs du 7e art. Les unes avaient été abandonnées et les autres
détournées de leur vocation. Outre les salles Maghreb et Essâada, deux autres
salles, Marhaba et El-Feth, subiront dans les tout prochains jours un profond
lifting grâce à une opération de réhabilitation, entrant dans le cadre du
programme supplémentaire de développement décidé par le président de la
République au lendemain de sa visite à Oran. En effet, une enveloppe financière
a été octroyée à la commune d'Oran pour l'aménagement, la réhabilitation et
l'équipement des quatre salles. Nos sources soulignent que les quatre salles
ouvriront leurs portes au plus tard à la fin de l'année 2009 et seront gérées
par les services de la division de la culture de la commune d'Oran. Il faut
souligner dans ce contexte, que sur une trentaine de salles de cinéma héritées
de l'ère coloniale et qui faisaient la fierté de la capitale de l'Ouest, seules
deux ou trois salles sont actuellement en service. Les autres, cédées à titre
de location, sont dans leur majorité fermées et à l'abandon. Avec la
réouverture de ces quatre salles, les responsables de la commune espèrent
insuffler un sang nouveau au 7e art et redorer le blason culturel de la ville.