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Les frontières terrestres entre l'Algérie et le Maroc «demeureront
fermées» jusqu'à ce qu'Alger et Rabat parviennent à un accord sur certains points.
C'est ce qu'a indiqué avant-hier soir le secrétaire général de l'instance
exécutive du Front de libération nationale (FLN), M. Abdelaziz Belkhadem.
Invité du forum de la Télévision, M. Belkhadem a précisé qu'il s'agissait des
points concernant notamment la coopération en matière de sécurité et de lutte
contre la drogue et l'émigration clandestine soulignant qu'il ne fallait pas
reprocher à l'Algérie de fermer les frontières sans citer les motifs ayant
entraîné une telle décision. Les frontières «seront toutefois ouvertes chaque
fois que nécessaire», a-t-il par ailleurs précisé, citant comme exemples le
récent passage de caravanes d'aide à destination de Ghaza et, auparavant, en
direction d'Irak. Il a tenu à rappeler en outre que les relations algéro-marocaines
«demeurent des relations d'amitié et de fraternité».
M. Belkhadem a assuré, par ailleurs, que l'économie algérienne n'est pas touchée sur le plan financier par la crise mondiale, en admettant qu'en cas de poursuite de la baisse des prix du pétrole, les recettes du pays, dont 98% proviennent du secteur hydrocarbures, seront «affectées», mais sans toutefois avoir un impact sur le financement du prochain plan quinquennal. S'agissant des élections présidentielles d'avril prochain, le secrétaire général du FLN a fait part de la conviction qui existe au sein de son parti selon laquelle le taux de participation dépassera les 50% et pourra même atteindre les 65%. Rappelant que le dernier scrutin présidentiel avait enregistré 58 pour cent de taux de participation, M. Belkhadem a noté que lors des élections présidentielles pluralistes de 1995, 1999 et 2004, le taux de participation a été toujours au dessus de 50 pour cent. M. Belkhadem a indiqué en outre que la lecture du taux de participation doit être faite dans «un cadre juste» en notant que de nombreux pays méditerranéens et des pays «démocratiques», qui peuvent être pris comme références, ont enregistré lors d'élections présidentielles des taux allant de 45 à 55 pour cent, à l'exemple de la France et lors des récentes élections américaines. «Nous nous attendons globalement au parti du FLN à une large participation des citoyens», a ajouté M. Belkhadem indiquant qu'il faut faire en sorte que «ces élections soient honnêtes et transparentes et que tous les partis soient représentés dans les bureaux de vote». Toujours concernant les prochaines présidentielles, M. Belkhadem a fait état de plus de 3 millions de signatures obtenues par les partis de l'alliance présidentielle pour le candidat Abdelaziz Bouteflika. Le SG du FLN a précisé que l'évaluation préliminaire de cette opération fait ressortir que l'alliance a réuni également 10.000 signatures d'élus. Il a également indiqué que son parti a obtenu 1.151.000 signatures alors que le Rassemblement national démocratique a réuni 5.460 signatures d'élus et 540.000 signatures de citoyens pendant que le Mouvement de la société pour la paix réunissait 224.000 signatures de citoyens. Les autres signatures obtenues sont l'oeuvre des organisations et associations soutenant la candidature de Abdelaziz Bouteflika, a-t-il encore ajouté. Pour ce qui est du volet relatif à la campagne, le chef de file du FLN a affirmé que le candidat Abdelaziz Bouteflika animera lui-même sa campagne électorale en présidant des meetings et des rassemblements populaires et en menant un travail de proximité, tout en confirmant le soutien des partis de l'alliance présidentielle, à travers l'organisation de plusieurs meetings et rassemblements populaires. Belkhadem a précisé que ces rassemblements seront présidés par les chefs de parti et des membres de leurs directions respectives, ajoutant que les organisations et associations soutenant la candidature de Abdelaziz Bouteflika effectueront, de leur côté, le même travail. Il a indiqué dans ce sens que l'alliance présidentielle a tracé, lors de sa réunion organisée samedi, le programme de ces meetings dont 48 seront organisés au niveau des chefs-lieux de wilayas et 360 autres dans les plus grandes daïras et les plus peuplées au niveau national. Un autre programme a été tracé, concernant la communauté algérienne à l'étranger, par l'organisation de rassemblements et meetings dans toutes les capitales européennes et arabes où se trouve notre communauté, ajoute M. Belkhadem. |
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