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La direction de l'hydraulique, par le biais
de M. Lattab Abdelkader, a fait part, jeudi dernier, d'une nouvelle fort
rassurante en matière d'AEP (alimentation en eau potable) pour une bonne partie
des citoyens de la wilaya qui souhaitaient vivement une nette amélioration. Il
s'agit d'une quinzaine d'importantes localités du couloir Nord de la wilaya à
commencer par Ben Badis à 40 km du chef lieu, Hassi Zahana commune qui avait un
besoin d'eau très pressant, Bedrabine, Lamtar, Sidi Ali Boussidi, Sidi Lahcène,
Aîn Kada, Amarnas, Tessala, Aîn Trid, Sidi Yacoub, Shala, Sidi Daho et
Tilmouni, sise sur l'axe Sfisef Mascara.
En ces 14 points suscités il fallait «réguler» l'approvisionnement en eau potable. ET c'est au terme d'une séance de travail régionale tenue à Oran que la décision de passer de 22 000 mètres d'eau à 30.000 mètres cubes a été prise séance tenante par le Ministère de tutelle sensible aux doléances légitimes soulevées par les gestionnaires locaux de Sidi Bel Abbès. La wilaya verra, dit-on, une bonne partie de ses besoins en eau satisfaits à partir du barrage de Sidi Abdelli qui dispose actuellement de 63 millions de mètres cubes d'eau. Pour la ville de Sidi Bel Abbès, le problème d'approvisionnement en eau potable ne se posait pas. Cette apport supplémentaire ne concerne que les localités sus-citées. Ce qui n'autorise nullement aux abus par les usagers (autant privés que publics) qui doivent s'acquitter de leurs créances impayées auprès de l'ADE pour que cette agence puisse s'investir dans les innombrables charges qu'elle a. En outre, les opérations de curage des Oueds à travers la wilaya de Sidi Bel Abbès viennent de faire, la fin de la semaine passée, l'objet d'un état des lieux présenté devant les membres de l'exécutif de la wilaya. Il faut rappeler, qu'à l'instar des autres régions du pays et même du monde, ces dernières années, le spectre des inondations a souvent plané sur un important nombre de localités, où de sérieux dommages humains et matériels furent souvent, voire cycliquement, enregistrés et ont marqué à jamais les mémoires. Ainsi en plus des inondations de 1904, de 1941 et de 1959 pendant l'ère coloniale, l'on citera celles survenues après l'indépendance du pays en 1966, 1986, 1994 et notamment celle de 2006 à Moulay Slissen, au sud de la wilaya. Tout cela fut l'oeuvre des crues de l'imprévisible oued de la Mekerra, long de 250 km si l'on prend en compte son prolongement qui passe par la ville de Sig et jusqu'à son embouchure dans la Macta. Ainsi, il a été décidé d'améliorer les conditions d'écoulement des eaux afin de procéder à la limitation des risques de débordement hors lit des oueds fort nombreux dans la wilaya de Sidi Bel Abbès en éliminant les goulots d'étranglement grâce au procédé «d'uniformisation». Ainsi, après avoir cerné leurs objectifs cités plus hauts, les gestionnaires locaux ont procédé à une répartition spatiale des travaux à mener et ce en tenant compte de l'importance du réseau hydraulique de la wilaya où l'on décompte plus de 300 kilomètres d'oueds. Les travaux concerneront 16 tronçons répartis sur les communes de Ras El ma, Rjem Demouche, Hcaïba, Moulay Slissen, Melinet, Boukhanefis, Sidi Khaled, Sidi Lahcen, Sidi Bel Abbès, Tenira, Chetouane, Tessala, Makedra, Delahim (à noter que deux tronçons sont localisés dans la même commune). Dans ces 16 tronçons, où l'opération de curage des oueds est urgente, il faut éliminer les contraintes pour faciliter le passage des eaux et éviter les débordements lors des crues dévastatrices. En somme des chantiers incontournables, qu'il fallait réaliser, dont certains ont été achevés et d'autres encore en cours. On relève que 118.000 mètres cubes de terrassement, sur 1.500.000 mètres cubes, ont déjà été réalisés. D'autres localités telles que Merine, Dhaya, Tafessour, Telagh, Ras el Ma, Mcid et Teghalimet connaissent à l'intérieur de leur périmètre géographique des travaux d'aménagement, indique la même source. |
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