|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Une fillette de 4 ans, faisant partie des 14 personnes blessées lors de
l'explosion de deux bouteilles de gaz jeudi à El-Mansourah, une localité
distante de 80 km du chef-lieu de wilaya Ghardaïa, a succombé à ses blessures
quelque temps après son admission à l'hôpital de Metlili. C'est ce qu'a indiqué
une source de cet établissement hospitalier qui précise que 8 autres victimes
souffrant de brûlures de 2ème et 3ème degré ont été transférées au service des
brûlés d'un hôpital d'Alger, tandis que trois autres cas sont hors de danger et
demeurent gardés sous surveillance médicale. Des douze victimes de cette
explosion, dont cinq appartiennent à la même famille, deux présentent des
brûlures de 1er degré.
Au titre des dégâts matériels, cette explosion a provoqué l'effondrement partiel de deux maisons et un incendie qui s'est propagé dans le voisinage avant d'être maîtrisé par les éléments de la protection civile dépêchés sur les lieux. Afin d'élucider les circonstances de cet incident, les éléments de la gendarmerie nationale ont ouvert une enquête. Ce sinistre survient après celui enregistré le 16 décembre dernier à Ghardaïa et qui a fait 4 morts d'une même famille et dont trois ont été ensevelis sous les décombres de leur habitation. Selon un bilan établi par les services de la protection civile, entre le 1er décembre 2008 et le 20 janvier, 66 personnes sont décédées par asphyxie au monoxyde de carbone. Les éléments de la protection civile ont effectué durant la même période pas moins de 180 interventions à travers le territoire national pour des accidents d'asphyxie au monoxyde de carbone et au total 343 personnes ont été sauvées. Pour le seul mois de décembre de l'année écoulée, 124 interventions ont été effectuées par les mêmes services mettant hors de danger 241 personnes, au moment où 39 autres ont péri. Dans son bilan, la protection civile fait remarquer que le plus grand nombre d'accidents d'asphyxie a été enregistré dans les wilayas des Hauts Plateaux en raison de l'utilisation des chauffages en l'absence de procédés d'aération. |
|