|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
La direction de
la Culture de la wilaya de Constantine se dit prête à entamer l'opération
d'équipement des 10 bibliothèques qui devaient être édifiées dans différentes
communes de la wilaya, les crédits nécessaires étant disponibles. Mais le hic
en la matière, c'est que les travaux de construction de plusieurs de ces
bibliothèques ne sont pas encore achevés. Alors qu'une autorisation de
programme de 10 milliards de centimes, soit une moyenne d'un milliard par bibliothèque,
a été accordée dernièrement au secteur.
Ainsi, malgré la disponibilité de l'argent qui servira à l'équipement de celles-ci, les ouvrages tardent à se réaliser, car, nous dit M. Nettour, directeur de la Culture de la wilaya, «la construction de ces ouvrages dépend des assemblées populaires communales, par le biais du fonds commun aux collectivités locales (FCCL), ce qui n'est donc pas du ressort de notre tutelle». Celui-ci, n'a pas manqué de faire état, avec un certain dépit, qu'entre autres «la construction de la bibliothèque de la commune de la ville des Ponts, se caractérise par un grand et inexplicable retard, à telle enseigne que même les procédures d'attribution du marché ne sont pas encore entamées. C'est là un paradoxe manifeste d'une ville qui prétend être la «cité de la science et du savoir», mais qui est cruellement sevrée d'espaces de culture et même lorsqu'elle ne manque pas de projets, en la matière, elle peine à leur donner le jour». Et d'ajouter «que ce cas n'est pas unique, bien au contraire, il est à signaler celui de la bibliothèque du Khroub qui n'est pas mieux avancée et dont les travaux peinent à démarrer». Il est à souligner selon les chiffres que nous a communiqués M. Nettour, que si les édifices culturels en question, dans les grandes communes font du «sur place» et sont toujours à l'état de projet, les petites communes, en revanche, se distinguent par des taux de réalisation beaucoup plus appréciables à l'image de la mairie de Messaoud Boudjeriou où il est de 100% et l'édifice est prêt à recevoir les équipements. Il en est, à peu près de même pour ce qui concerne l'ouvrage d'Ibn-Ziad qui se trouve achevé à 80%, apte, lui aussi, à recevoir les premiers équipements et matériels. Cependant dans l'ensemble des autres communes, l'on est loin de l'idéal, car dans leur majorité, les taux de réalisation sont insuffisants, variant entre 35 et 40% pour Didouche Mourad et Beni-H'midène et encore moins pour le reste des mairies, Ben-Badis, Ouled Rahmoun, Hamma Bouziane, Zighoud Youcef. |
|