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L'ex-agence foncière communale a tenu la
dragée haute aux 595 postulants au logement social participatif pendant plus de
5 années, et qui se sont défendus avec une rare opiniâtreté pour voir, un jour,
les premières fondations de leurs futurs logements.
Traînant derrière elle des dettes, elle s'est trouvée en cessation de paiement. Un gouffre financier qui a fait sombrer l'agence foncière communale et le prétendant au logement. La bouée de sauvetage a été lancée par le biais d'un décret inter- ministériel, en septembre 2004, pour sa reconversion en agence foncière de wilaya. Une mutation opérée sans l'assainissement financier de l'agence communale, un cadeau empoisonné offert à la nouvelle direction de l'agence foncière de wilaya, par décision approuvée le 12 juillet 2004, par l'APW qui, jusqu'à ce jour n'arrive pas à démêler l'écheveau. Les dettes contractées estimées à 162 millions de DA n'ont pas été honorées et restent, telle l'épée de Damoclès, suspendues au-dessus de la tête de l'agence de wilaya qui ne sait plus comment réagir, en raison de la faiblesse de ses sources de revenus et de financement. L'épuration de ses comptes financiers est encore en débat. Le nouveau directeur, fraîchement installé à la tête de cette agence foncière de wilaya, est déterminé à prendre le taureau par les cornes en se lançant dans une bataille juridique sur la nature juridique des terrains susceptibles de servir d'assiette au projet de logements participatifs. Sur les 595 bénéficiaires, 349 se sont retirés alors que plus de 140 autres, dont la plupart ont trouvé un écho favorable auprès de la CNL, et ont apporté leur part de financement, jusqu'à la troisième tranche, ne cessent de réclamer haut et fort, soit le lancement des travaux de construction de leurs logements, à moitié réalisés, soit le remboursement intégral des sommes versées. Le projet de construction du logement social participatif lancé avait été gelé à mi-chemin laissant ses bénéficiaires qui ont honoré tous leurs engagements dans une situation d'attente interminable, six années plus tard, après son début d'exécution dans la nouvelle ZHUN à El-Bayadh. La dissolution de l'agence foncière communale a laissé, derrière elle, un épineux problème pour lequel, l'actuel conseil d'administration, lors de ses récentes réunions en date 12 novembre 1008 et du 02 janvier dernier tente de trouver une issue honorable pour calmer les esprits des 140 bénéficiaires qui battent le pavé devant le siège de l'agence de l'année 2003 jusqu'à ce jour. Mais la santé financière de l'agence ne le permet pas pour le moment. Toutefois, cette agence foncière de wilaya, préconise d'exploiter d'autres filons plus prometteurs pour alimenter ses caisses et aller de l'avant pour honorer ses engagements vis-à-vis des postulants. La solution finale aux problèmes des bénéficiaires n'est qu'une question de temps, selon le nouveau directeur de l'agence foncière de wilaya. |
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