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Le football algérien s'apprête à amorcer un tournant décisif aujourd'hui,
à l'occasion du déroulement des assemblées générales électives de la Ligue
nationale de football (LNF) et de la Fédération algérienne de football (FAF).
Si pour la FAF la cause semble être entendue puisque Mohamed Raouraoua devrait
être élu en sa qualité de candidat unique, pour la LNF, ce sera plutôt serré
dans la mesure où deux candidats sont en lice. Concernant la FAF, l'élection ou
plutôt le retour de Raouraoua ne fait aucun doute. Il y a quelques semaines,
des présidents de clubs avaient signé une pétition pour exiger son retour.
D'ailleurs, les candidats potentiels à la présidence de la FAF s'étaient
retirés dès qu'ils ont su que Raouraoua postule à ce poste. Raouraoua, qui a
été président de la FAF de 2001 à 2005, a davantage gagné en expérience quand
on sait qu'il vient d'être fraîchement réélu au Comité exécutif de la CAF et
gère la Champions League arabe des clubs au niveau de l'Union arabe de football
sans oublier les postes qu'il occupe au sein des commissions de la FIFA. Il faut
aussi reconnaître que lors de son premier mandat, Raouraoua avait apporté un
plus au football algérien en matière de gestion et d'organisation. Il a été
cependant trahi par les mauvais résultats de l'équipe nationale.
Aujourd'hui, Raouraoua revient à la FAF pour imposer sa rigueur dans la gestion de cette discipline qui est entrée dans une profonde léthargie depuis son départ, faut-il le reconnaître. En ce sens, le futur président de la FAF a annoncé la couleur en organisant durant la matinée de ce lundi les deux assemblées électives, celle de la LNF puis celle de la FAF. Il a déjà évoqué ses priorités, à savoir professionnaliser le championnat de la première division et mettre en place une nouvelle stratégie en matière de formation. S'agissant de la LNF, l'ancien président de cette structure de gestion du championnat, Mohamed Mecherara, aura en face un candidat coriace, Ali Malek, qui n'est autre que le président sortant de la LNF. Malek affirme qu'il compte beaucoup sur l'appui des présidents de clubs lesquels ont exigé qu'il présente sa candidature. Se disant «militant» du football, Malek a fait savoir que sa volonté de poursuivre le travail entamé au niveau de la LNF l'a motivé à maintenir sa candidature. Quant à Mecherara, il a déclaré que sa candidature à la LNF a été encouragée par celle de Raouraoua à la présidence de la FAF. Il ambitionne, lui aussi, de parachever ce qu'il avait entrepris lors de son premier mandat, à savoir transformer la LNF en LFP, c'est-à-dire en Ligue professionnelle de football. C'est dire que Mecherara est sur la même longueur d'onde que Raouraoua. En d'autres termes, les deux hommes feront un bon duo, comme cela a été le cas lors de leurs premiers mandats respectifs. Cela pour dire, que ce sera selon toute vraisemblance difficile pour Malek d'empêcher l'élection de Mecherara, d'autant plus que ce dernier bénéficie du soutien indéfectible de Raouraoua et donc des électeurs du futur président de la FAF. |
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