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La section CNES-USTO tiendra, aujourd'hui, une Assemblée générale
extraordinaire à l'amphi central de l'Université des sciences et de la
technologie Mohamed Boudiaf.
Principale question à l'ordre du jour : «permettre à l'AG de prolonger le mandat du précédant conseil syndical», celui dont le coordonnateur était Mohamed Mekkaoui, puisque le nouveau conseil, présidé par Kaddour Chouicha, a fait l'objet d'une plainte de la part du recteur de l'USTO, et risque fort d'être gelé par décision de justice. L'enjeu majeur de cette Assemblée générale extraordinaire est de préserver le «droit de l'exercice syndical» et défendre «la permanence du CNES au sein de l'USTO». «Nous ne pouvons qu'attirer l'attention des adhérentes et adhérents de la section CNES-USTO sur l'importance vitale de cette AG, car elle permettra de préciser que le libre exercice du droit syndical ne concerne pas seulement les deux personnes citées par la requête du recteur, ou même les autres membres du conseil syndical, mais l'ensemble des adhérentes et adhérents. Il ne s'agit pas d'une simple AG, car il y va de notre droit constitutionnel d'exercer le doit syndical et de la permanence du CNES au sein de l'USTO», lit-on dans un appel lancé aux adhérents de la section CNES-USTO. Le recteur de l'USTO a, pour rappel, intenté une action en justice devant le tribunal administratif d'Oran, pour demander l'annulation des élections qui se sont déroulées le 17 novembre 2008, à l'issue desquelles, M. Chouicha Kaddour a été élu coordonnateur de la section CNES-USTO. Selon M. Chouicha, cette action, qui n'avait pas d'autre but que « d'empêcher l'existence de contre-pouvoir au sein de l'USTO», s'est déroulée en deux temps, une première action en référé pour demander le gel de la section en attendant le jugement sur le fond, c'est-à-dire l'examen de la demande d'annulation des élections. «Pour ce qui de la première action, l'avocat représentant le CNES (en fait, MM. Mekkaoui Mohamed et Chouicha Kddour car la plainte est déposée contre les deux personnes citées) n'a pu se présenter qu'à la quatrième audience et pour cause : les lettres ont été envoyées aux anciennes adresses, du moins concernant M. Chouicha puisque M. Mekkaoui Mohamed n'a jamais reçu la sienne, lit-on dans un document rédigé par l'ancien bureau du CNES à l'adresse des adhérents. La même source rappelle l'avis du conseil d'Etat au sujet d'une plainte similaire déposée en 2006 par le recteur de l'université de Blida contre la coordonnatrice de la section CNES de la même université qui s'appuyait sur le même PV du conseil de discipline du CNES. « Le conseil d'Etat a rejeté le gel de la section prononcé en première instance et s'est déclaré incompétent », affirme l'ancien bureau du CNES-USTO. |
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