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Le ministre des Finances Karim Djoudi a mis l'accent, lors de la 4e
rencontre des cadres de l'Inspection générale des finances (IGF) tenue hier à
Alger, sur les nouvelles missions assignées à cet organisme et qui ne
«devraient pas se confiner uniquement à un contrôle traditionnel, mais de
s'étendre progressivement à un rôle d'alerte et de conseil».
Ce sont les termes d'un communiqué rendu public à l'issue de cette rencontre et qui reprend des passages de l'intervention du ministre. Les inspecteurs de l'IGF ont débattu, selon le communiqué, de la feuille de route de l'organisme de contrôle pour 2009 et 2010, dont le ministre a présenté les grandes lignes avant d'affiner ses méthodes, ses procédures et ses règles devant présider au déroulement des missions et à l'élaboration des rapports de l'IGF ainsi qu'à l'adoption d'un code de déontologie. Djoudi a rappelé également le rôle de l'IGF, en matière de sécurisation et de préservation des deniers publics, et appelé «les cadres et inspecteurs, relevant de cet organe de contrôle à une prise en charge efficiente de leurs missions traditionnelles, ainsi que celles qui leur ont été nouvellement assignées». Il a notamment insisté sur «la nécessité de réserver une attention particulière à la formation des ressources humaines et au renforcement des effectifs par des compétences avérées». Djoudi a, par ailleurs, exhorté les cadres et inspecteurs en charge de la mission de contrôle et d'audit à respecter les règles de déontologie. Cette redéfinition du rôle dévolu à l'IGF survient après l'entrée en vigueur de l'ordonnance 08-01 relative à l'organisation, la gestion et la privatisation des entreprises publiques économiques (EPE) signée par le chef de l'Etat le 26 mai dernier et approuvée par le Parlement. Dans sa présentation du texte aux députés, le représentant du gouvernement, Abdelhamid Temmar, avait affirmé que «l'objectif principal de cette ordonnance était de conférer un ancrage juridique à l'intervention de l'Inspection générale des finances (IGF) au sein des EPE, à la demande des autorités compétentes ou des organes de gestion représentant l'Etat». Cette dernière est appelée désormais à prendre également en charge plusieurs autres aspects. Selon les articles du texte, l'IGF détient le pouvoir de proposer des mesures préventives pour préserver les intérêts des entreprises publiques et lui confèrent le droit de prendre connaissance de tous les documents et les informations qu'elle demande dans le cadre de ses missions d'audit. En outre, le texte en question prévoit un article qui stipule que «les EPE en charge des projets financés sur concours budgétaires sont soumises au contrôle externe de l'IGF selon les modalités prévues pour les institutions et administrations publiques et que le rapport de contrôle et d'audit est soumis à l'auteur de la saisine qui statue sur les suites à donner et le Conseil des Particip ations de l'Etat (CPE), présidé par le chef du gouvernement, en est tenu informé.» |
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