Une affaire de « faux et usage de faux et complicité», impliquant d'ex-officiers de la Sûreté de wilaya d'Oran, en relation avec un dossier contenant « des pièces falsifiées et de fausses déclarations » déposé auprès des ministères de la Communication et de l'Intérieur en vue d'obtenir l'agrément d'un nouveau journal qui devait être édité par une entreprise de presse privée basée à Oran, a été reportée au 22 février, a-t-on appris de source judiciaire. Motif invoqué par le tribunal correctionnel d'Arzew près la Cour d'Oran : défaillance d'un accusé et de nombreux témoins-clés. Au début de l'audience, et après avoir constaté de visu l'absence de nombre de parties dans l'affaire, aussi bien côté témoins que côté prévenus, le juge a renvoyé le procès à l'audience du dimanche 22 février prochain , avec ordre de notification de toutes les parties défaillantes. Quatre personnes sont accusées dans cette affaire qualifiée sous les chefs d'accusation de « faux et usage de faux et complicité », à savoir l'ex-chef de Sûreté de wilaya, toujours sous contrôle judiciaire, l'ex-chef de la police judiciaire de la même Sûreté, encore détenu suite à sa condamnation dans d'autres affaires, dont une liée à la « dissimulation de preuves lors d'une perquisition », un troisième ex-officier des mêmes services de PJ, ainsi que le principal accusé, un ancien journaliste directeur de publication, en état de fuite, et qui a, selon l'acte d'accusation, versé de faux documents, dont un casier judiciaire vierge, à sa demande d'agrément d'un nouveau journal, un quotidien régional, indique-t-on de même source.