Pas moins de 125 étudiantes résidentes à la Cité universitaire 19 Mai
1956 C3 au quartier de l'USTO, souffrant de malaises et présentant les
symptômes d'une intoxication d'origine alimentaire, ont été consultées, hier,
par les médecins de la cité et de la direction de la Santé, de la Population et
de la Réforme hospitalière (DSPRH), dont 16 ont été évacuées vers le service
des urgences du CHU d'Oran. C'est vers 11 heures du matin que les pensionnaires
de la Cité universitaire ont commencé à sentir des malaises. Dépêchés sur les
lieux, le SAMU et les éléments de la Protection civile ont évacué les 16
étudiantes vers le service des UMC. Après avoir subi les examens nécessaires,
les filles ont rejoint leur cité vers 15 heures. D'autre part, en plus des
représentants du Bureau d'hygiène de la commune de Bir El-Djir, qui se sont
déplacés sur les lieux, un dispositif médical a été mis en place, durant la
matinée, dans l'enceinte de la résidence universitaire, pour prendre
immédiatement en charge les étudiantes présentant des symptômes d'intoxication
alimentaire. Ainsi, les 125 étudiantes, présentant chacune un malaise de
différents degrés de gravité, ont été examinées par les médecins. Ces derniers,
qui n'étaient pas dans la mesure d'affirmer s'il s'agissait d'intoxication
alimentaire collective ou non, ont affirmé, par ailleurs, que certaines étudiantes
examinées souffraient de grippe, de laryngite ou étaient simplement stressées
en raison de l'intoxication dont ont été victimes leurs camarades. De son côté,
le directeur de la cité a affirmé que jusqu'à 16 heures, une quarantaine de
filles ont été auscultées et 16 ont été évacuées vers le service des UMC. Et
d'ajouter que des prélèvements ont été effectués sur l'eau et les aliments. Les
médecins ont toutefois révélé que «seules les analyses biologiques,
actuellement en cours, sur les prélèvements effectués sur l'eau et les plats
témoins permettront de déterminer avec exactitude l'origine de cette
intoxication. Les résultats des analyses seront connus au début de la semaine
prochaine, apprend-on. Signalons que les étudiantes ont eu comme dîner, la
veille, un plat de riz et de viande hachée. Notons que le dispositif médical
était toujours en place dans l'enceinte de la résidence universitaire, vers 17
heures, pour prendre en charge d'éventuels nouveaux cas.