|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Plus d'un mois est passé sur le début de l'application de la mesure en
faveur des retraités titulaires de pensions et allocations modestes, comportant
une augmentation de 5%, qui prend effet à partir du premier janvier 2009, «
mais rien pour nous », lancent avec dépit des retraités de la Caisse nationale
des non salariés (CASNOS).
« Pourtant la décision de cette mesure a été prise par le président de la République en Conseil des ministres et a été annoncée par le ministre du Travail et de la Sécurité sociale », affirment des retraités émargeant à cette caisse. Et d'ajouter « c'était au tout début du mois de septembre 2008 où, au cours d'une conférence de presse, M. Tayeb Louh a fait état de plusieurs mesures de solidarité décidées par le chef de l'Etat au profit des retraités titulaires de pensions et allocations modestes à appliquer au plus tard le premier janvier 2009 ». D'autres ajoutent que « le ministre avait énuméré, entre autres, la décision d'une aide publique consistant en une augmentation de 5% aux pensions directes et pensions principales de réversion inférieures à 11.000 DA, concernant les affiliés de la Caisse nationale des retraites (CNR) ». Et de poursuivre « tandis que l'autre décision ayant trait, aussi, à une aide publique de 5% aux pensions directes des retraites et pensions principales de réversion inférieures à 11.000 DA en faveur, cette fois-ci, des retraités non salariés ». Ainsi, commentent-ils, « si la Caisse nationale des retraites (CNR) s'est exécutée et a appliqué ces mesures, à la date fixée, il n'en est pas de même pour notre caisse des assurances CASNOS, qui traîne le pas, et dont dépendent les professions libérales et plus généralement les non salariés ». Nos interlocuteurs se désolent que des décisions de solidarité, censées rétablir un tant soit peu une certaine équité et justice sociale en direction de cette catégorie de retraités, ne soient pas appliquées. C'est à croire, insistent-ils, que « réellement nous sommes les parias d'un régime de sécurité sociale, qui ne cesse de nous « oublier » à chaque fois sur le bas-côté de ses actions ». « Ainsi en est-il des revalorisations annuelles d'où on est exclus et ce depuis 2002, et on peut y ajouter les mesures présidentielles de 2006 relatives au relèvement des petites pensions à 10.000 DA, et d'autres encore». Le directeur régional de la CASNOS, questionné sur la non exécution de l'augmentation des 5% pour leurs affiliés, dira « qu'il ne s'agit que d'un simple petit retard, le mandatement des pensions se fera à partir de la semaine prochaine et tous nos retraités recevront les valorisations avec un effet rétroactif à partir du premier janvier 2009». |
|