Contacté par nos soins à propos du boycott de certains éléments de l'E.N
qui ne veulent pas prendre part au tournoi international de Paris, le directeur
technique national, Nacer Ouarab, a tenu à s'expliquer quant à la situation qui
prévaut actuellement. Ouarab affirme que c'est lui qui a pris la décision
d'interrompre le stage de préparation en prévision du tournoi sus-cité. «J'ai
pris seul la décision d'interrompe ce regroupement en raison d'une certaine
pression qui commençait à peser sur les éléments de l'E.N de la part d'une
certaine partie. Aussi, pour éviter toute polémique, j'ai donc accordé un repos
de deux jours aux éléments de la sélection nationale. Le groupe reprendra
aujourd'hui le travail et se déplacera le 4 février à Paris», soulignera Nacer
Ouarab. Par ailleurs, le DTN s'est dit conscient de la situation et c'est
pourquoi il agit de la sorte pour éviter tout dérapage, et permettre surtout au
nouveau président de la FAJ, le Dr Bendjemaa Ali, d'entamer son mandat sans
problème. Le DTN a profité de l'occasion pour apporter certains
éclaircissements concernant le groupe. «Les meilleurs athlètes retenus à
l'issue de ce stage prendront part au tournoi de Paris. Les autres prendront
part au prochain tournoi de Marseille, prévu le 12 de ce mois. A noter que la
participation de notre championne Soraya Haddad reste incertaine pour cause de
blessure. Nacer Ouarab, très serein dans ses propos, dira à propos du Dr
Bendjemaa Ali, qu'il est le bienvenu dans la grande famille du judo, et qu'il
est convaincu que ce dernier se dévouera totalement à sa tâche. Le DTN dira à
ce titre qu'il restera en poste jusqu'au 10 février pour ensuite présenter sa
démission au nouveau bureau fédéral qui décidera en toute légitimité de son
maintien ou non au poste de DTN. Questionné à propos du sort qui attend les
athlètes réfractaires, si ces derniers venaient à mettre à exécution leur
décision, Nacer Ouarab dira fermement «que chacun assume ses responsabilités.
Des sanctions seront prises à l'égard des athlètes récalcitrants. Les athlètes
n'ont pas à se mêler des affaires administratives de la FAJ. Ils doivent se
concentrer sur leur travail et honorer leur contrat d'athlète international,
sans plus.»