Pour l'USM Bel-Abbès qui fêtera samedi prochain ses 76 années
d'existence, l'espoir de rejoindre l'élite est toujours d'actualité et ce,
malgré une sensible baisse de régime lors d'une bonne partie de la phase aller.
Pour les fans, le retour semble sourire à la formation de la Mékerra malgré les
multiples revers à domicile. Il y a lieu de tenir compte des perturbations
survenues à la barre technique, avec trois entraîneurs depuis le début de
saison, Benyellès, Bendoukha et actuellement Hadjar Chérif. Le point du nul
ramené de Batna est de nature à remettre en confiance le groupe. Néanmoins, il
faut signaler que les protégés de Benaïssa Baghdad sont constamment sous
pression, un aspect dont on doit tenir compte dans les joutes à venir. Les
supporters étaient nombreux à effectuer le déplacement en terre batnéenne le
week-end passé.
Côté effectif, on signalera le retour au bercail d'anciens joueurs, à
savoir Smahi, Bessaoud et Rezigue et l'arrivée des nouveaux, Chenine et
Djebbar, qui, selon les dirigeants, seront d'un apport conséquent pour l'effectif
qui a effectué durant la trêve un stage de préparation à Hammam Bouhanifia
ponctué par quatre matches amicaux fort instructifs, sans oublier les
empoignades amicales qui ont été programmées au stade des Trois Frères
Amarouche avant le match de Batna. L'optimisme est de rigueur à Sidi Bel-Abbès
où dirigeants, joueurs ainsi que les fans du club sont sur la même longueur
d'onde, à savoir jouer les premiers rôles. Hélas, d'autres paramètres entrent
en ligne de compte, et principalement l'apport financier des partenaires
économiques privés car, à vrai dire, les collectivités locales et le président
en exercice ont contribué au renflouement des caisses du club, chiffres à
l'appui. Pour les observateurs avertis, la balle est dans le camp des
opérateurs privés établis sur les bords de la Mékerra. A cela, s'ajoute une
organisation plus rentable concernant l'accès dans l'ex-vieux stade «Paul
André» actuellement «Trois Frères Amarouche» où les recettes sont plus
conséquentes.