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A l'évidence, le CSC aura payé cash les perturbations vécues pendant la
trêve en se faisant accrocher ce vendredi sur son fief par l'ASMO qui a exploité
la fébrilité et le manque de concentration des joueurs locaux pour engranger un
précieux point dans cette rencontre. Une rencontre qui a vu d'entrée les
camarades de Medjoudj se ruer vers la cage de l'excellent Bouhedda en le
mettant à rude épreuve par Kabri à la 9' et Kab à la 16'. Les asémistes
répliquèrent ensuite par Boussaad dont le tir des 25 mètres passa à quelques
mètres du montant des bois gardés par Daif. Il aura fallu attendre la 24' pour
voir Dob donner l'avantage à son équipe d'une jolie tête plongeante. Les
visiteurs sortirent alors de leur coquille et furent tout près de rétablir
l'équilibre à la 30' par Chache dont la reprise de la tête passa au-dessus de
la transversale de Daif.
En seconde période, les locaux retournèrent sur le terrain déterminés à se mettre à l'abri. Ils faillirent y parvenir aux 50' et 54' par Medjoudj et Méziani, mais Bouhedda était à la parade. Contre toute attente, alors que le but chauffait dans le camp oranais, ce furent les protégés de Benchadli qui rétablirent l'équilibre à la 60' par le remplaçant Boualem et ce après une erreur monumentale de Daif. Le même Boualem, absolument seul face au gardien Daif, rata lamentablement le KO suite à une ouverture lumineuse de Benhalima à la 70'. Sentant le danger, les locaux pressent davantage et marquent un deuxième but par le défenseur central Benabdallah à la 85'. Mais au grand désappointement des Sanafirs, l'arbitre Mial refusa de le valider pour, semble-t-il, une position de hors-jeu. Et la partie s'acheva sur une dernière occasion des locaux ratée par Amrane dans les temps morts et sur la grande colère des milliers de Sanafirs. Ces derniers s'en sont pris à leurs dirigeants ainsi qu'aux sièges installés tout récemment dans les travées du stade Hamlaoui dont une bonne partie a été saccagée. |
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