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24 détenus ont bénéficié, depuis 2005,
d'une liberté conditionnelle, 42 autres d'une semi-liberté et 137 de
permissions d'une durée de 10 jours, a annoncé le magistrat en charge de
l'application des peines, M. Farouk Aliouche. «Ce sont des mesures qui
pourraient mieux préparer les prisonniers à réintégrer la société, celles-ci
impliquant la collaboration parmi les autorités pénitentiaires, les
organisations communautaires, les prisonniers et leurs familles, bien que ces
étapes ne garantissent pas le succès après la libération. Cette préparation
augmentera leurs chances.
Beaucoup d'auteurs de délits qui ont été confrontés, avant leur incarcération, à plusieurs obstacles tels le chômage, l'abus de drogue, la dépréciation de soi-même et un comportement anti-social, ont, une fois libérés, réussi leur retour dans la société», a expliqué M. Farouk Aliouche lors d'une entrevue avec notre journal au siège du parquet relevant de la cour de justice de Tlemcen. A ce propos, le juge chargé de l'application des peines a souligné l'intérêt tout particulier que porte le ministère de la Justice à l'application effective des dispositions de la loi portant code de l'organisation pénitentiaire et de la réinsertion sociale des détenus pour «sa contribution à la préparation des détenus à réintégrer la société». Il a en outre souligné que la semi-liberté est un régime d'exécution des peines privatives de liberté, permettant au condamné d'exercer à l'extérieur de l'établissement pénitentiaire une activité professionnelle, de suivre un enseignement, une formation professionnelle, un stage, de subir un traitement médical, de passer des examens, tout autre temps disponible étant nécessairement passé à l'intérieur de la prison. La semi-liberté est décidée par la commission de l'application des peines, dont la mission est d'étudier et d'émettre un avis sur les demandes de libération conditionnelle des détenus des différents établissements pénitentiaires de la wilaya (Remchi, Tlemcen, Maghnia, Sebdou, Ghazaouet et Ouled Mimoun). Mais le juge de l'application des peines peut retirer ce bénéfice si les conditions de son octroi ne sont plus remplies, si le condamné ne satisfait pas aux obligations imposées ou fait preuve de mauvaise conduite. Par ailleurs, M. Farouk Aliouche a fait remarquer que 117 détenus se sont inscrits en septembre dernier dans différents centres de formation et d'apprentissage dans les filières de l'informatique, la comptabilité, la couture et la cuisine... Dans le même ordre d'idées, 359 détenus se sont inscrits pour l'enseignement par correspondance, 10 pour l'enseignement supérieur, 18 dans l'enseignement continu, 112 pour des cours d'alphabétisation, 49 pour passer l'examen du baccalauréat et 75 pour l'enseignement moyen. |
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