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Recrutés dans le cadre de l'emploi de jeunes: 15 travailleurs de l'hôpital d'El-Mohgoun «remerciés»

par K. Otsmane

Une quinzaine de travailleurs, recrutés dans le cadre de l'emploi de jeunes à l'EPH (Etablissement Public Hospitalier) d'El-Mohgoun, crient au retrait « abusif » de leurs contrats, qui, en principe, prendra fin en mars 2009. L'ensemble des protestataire disent qu'ils ont été licenciés sans aucune justification. « D'ailleurs, la suspension des contrats a été effectuée d'une manière subite, bien que les modalités de la convention signée avec le service social de l'APC d'Arzew définit clairement la durée d'insertion professionnelle pour chacun des employés », ont-ils déclaré. Notons que la décision de licenciement des fonctionnaires détachés au niveau de cette infrastructure hospitalière pour entreprendre des activités d'intérêt général tel que le gardiennage, jardinage et nettoyage, intervient suite à une décision émanant de la direction des Affaires sociales à l'intention du BASC (Bureau d'Aide Sociale Communal) l'instruisant de réviser les modalités de recrutement dans le cadre de l'emploi de jeunes. En effet, selon le premier vice-président de l'APC d'Arzew, la suspension de ces travailleurs s'inscrit dans le cadre de l'application de la nouvelle réglementation régissant l'insertion des chômeurs dans ledit cadre. Ceci dit, le directeur de l'établissement public hospitalier peut recourir à la direction des Affaires sociales pour une éventuelle demande de souscripteurs à ce dispositif au cas où l'infrastructure manque de personnel. «Ainsi, l'APC doit automatiquement retirer les contrats octroyés à l'ensemble de ces chômeurs non diplômés, afin de permettre l'application des nouvelles instructions», dira la même source. De leur côtés, les travailleurs, dont la plupart sont des chefs de famille, déclarent que seul la direction des Affaires sociales peut statuer sur leur sort. «Nous sommes les seuls à être pénalisés par cette décision. Sans niveau d'instruction, nous éprouvons d'immenses difficultés à nous insérer dans le monde actif», commentera amèrement un ex-agent de sécurité.