|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Les Projets de proximité de développement rural intégré (PPDRI) ont
concerné initialement quelque 26 sites dépendant territorialement de la Circonscription
des forêts d'Arzew.
Le nombre a été revu à la hausse sur décision ministérielle, eu égard au quota disponible pour couvrir les besoins exprimés localement par les Cellules d'Animation communale (CAC) au profit des zones déshéritées de la wilaya. En effet, pour l'année 2009, seules 11 localités réparties à travers six communes se trouvent actuellement au niveau du Comité technique de wilaya (CTW) pour approbation. « Selon les instructions ministérielles, ces PPDRI seront échelonnés sur une période de cinq années 2009-2013, ce qui permettra aux cellules d'animations rurales d'introduire des modifications graduelles, de manière à adopter les projets inscrits aux besoins des populations dans tous les secteurs (hydraulique, aménagement urbain, équipements publics, AEP, infrastructures de base...) », nous déclare le responsable de la Conservation des forêts d'Arzew. Notons qu'environ 142 actions de développement multisectorielles ont été déjà validées au mois de juin 2008. Dans le cadre du désenclavement des communes éparses et l'assurance d'une sécurité alimentaire optimale, huit zones éparpillées à travers les quatre daïras que couvre la Circonscription des forêts d'Arzew, à savoir Arzew, Gdyel, Bethioua et Bir El-Djir, furent retenues par le CTW pour abriter les futurs PPDRI. Il s'agit des localités de Bouchouicha, Boudiaf, Ben M'louka, Douar Menadsia, Si Hadjam,, Douar Houaoura et Hedjadjma, situées respectivement dans le communes de Bir El-Djir, Gdyel, Benfreha, Hassi Mefsoukh, Béthioua et Arzew. Les options d'aménagement recommandées pour la relance du PPDRI dans les trois zones humides des « Salines d'Arzew », d'El-Mactaa et du Lac Telamine, situées respectivement dans les communes de Béthioua, Mers El-Hadjadj et Benfreha, ont pour objectif d'assurer l'équilibre écologique dans ces régions protégées par la Convention internationale RAM SAR. «L'apiculture et la plantation de jeunes arbres de différentes espèces, tout au tour de ces zones, sont les meilleurs projets qu'on a retenus pour la prise en charge de ces sites du point de vue environnemental. La politique d'aménagement prévue dans le cadre du PPDRI permettra de créer un biotope aux oiseaux migrateurs qui s'y trouvent», dira notre source. |
|