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La coordination nationale des adjoints de l'Education renoue avec la
contestation. Elle annonce une grève nationale de 2 jours, les 3 et 4 février
prochains, pour appuyer les revendications socio-professionnelles de cette
frange qui attendent encore une prise en charge effective de la tutelle.
La décision de recourir à cette énième action de contestation avait été prise, mercredi dernier, à l'issue d'une réunion du bureau national de cette organisation syndicale. Selon les représentants de cette coordination, le recours à ce débrayage a été décidé après l'épuisement de toutes les voies de recours auprès du ministère de tutelle. La reconduction de l'action de protestation reste sérieusement envisagée selon les syndicalistes, au cas où les pouvoirs publics n'apportent pas de réponse à leurs doléances. Selon ces syndicalistes, les adjoints de l'Education restent les plus lésés par le nouveau statut particulier qui a prévu une série de mesures ayant comme répercussion directe la marginalisation systématique de ce corps. En plus de la déclassification à la catégorie 8, le nouveau statut particulier, en supprimant le droit à la promotion au poste de surveillant général, condamne 80% des adjoints de l'Education à rester dans la même catégorie durant toute leur carrière professionnelle. La coordination revendique la classification des adjoints de l'Education à la catégorie 10, une réduction du volume horaire actuellement de 36 heures par semaine, l'ouverture de cycles de formation pour le recyclage des travailleurs de ce corps et la suppression de la permanence des vacances scolaires pour les adjoints de l'Education. Il s'agit aussi de la réintégration des adjoints de l'Education retenus, en mars dernier, dans les listes d'aptitude pour bénéficier de promotion au poste de surveillant général. Les dossiers des concernés ont été rejetés par l'administration, le 13 octobre dernier. |
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