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M. Mohamed Boukhlili, directeur des PME-PMI et de l'Artisanat de la
wilaya de Tébessa était l'invité, mercredi, de la station radio de Tébessa en
présence des représentants locaux de la presse écrite. Un débat animé, de part
et d'autre, autour de la question du financement, du suivi et de
l'accompagnement des projets relatifs à ce secteur socio-économique.
Selon M. Boukhlili, la dernière instruction du gouvernement invite clairement les banques à prendre en charge, les besoins financiers des projets retenus après l'étude des dossiers. Cette opération se fera, dorénavant, à l'agence nationale de développement. Il a ajouté qu'une opération de qualification des entreprises demeure nécessaire afin d'assurer leur pérennité. A une question relative, au lancement d'entreprises et son rapport avec les caractéristiques socio-économiques de la wilaya, le directeur dira: «l'idée vient de l'investisseur lui-même et l'agence nationale de développement assurera le suivi, l'orientation et l'accompagnement». N'empêche que le problème de l'information se pose aux postulants quand on connaît la vision négative que les jeunes ont de ces activités, de surcroît artisanales. D'après les chiffres avancés par le directeur, des fluctuations significatives sont constatées. Ainsi le nombre de personnes activant dans le secteur de l'Artisanat était de 2.600 pour 1.378 activités artisanales recensées, en 2008. Une chute vertigineuse lorsqu'on sait qu'elles étaient 7.000 en 1989. D'autre part, 3.500 PME ont été dénombrées à travers le territoire de la wilaya, employant 16.500 personnes. Concernant les perspectives de son secteur, le directeur des PME-PMI et de l'Artisanat insistera sur la création d'une future pépinière entrant dans une politique locale de mise en place d'espaces de l'artisanat dont la maison de l'Artisanat à Chéria, ainsi que le montage d'espaces d'écoulement et de commercialisation des produits artisanaux, à El-Ouenza, Chéria et Bir El-Ater. |
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