Malgré la médiatisation des nombreux actes d'escroquerie commis par des immigrants clandestins d'origine subsaharienne, qui font miroiter à leurs victimes monts et merveilles grâce à un procédé employant du mercure et de la poudre «magique», nos concitoyens continuent encore de se faire prendre au piège de... la cupidité.

Un jeune Constantinois âgé de 33 ans a fait les frais de cette escroquerie «classique», commise par 4 Libériens qui séjournaient illégalement sur le territoire national. Ces derniers ont pu soutirer à la victime près de 70 millions de centimes, lui promettant en contrepartie plein de billets «magiques» en euros, avant de disparaître dans la nature, sans rendre la monnaie.

Activement recherchés par les éléments de la brigade chargée des affaires liées à l'immigration clandestine au niveau de la sûreté de wilaya, à la suite d'une plainte déposée par la victime, deux présumés auteurs de cette escroquerie ont été appréhendés et présentés devant le magistrat instructeur près le tribunal de Ziadia, qui les a mis sous mandat de dépôt sous les chefs d'inculpation de «séjour illégal sur le territoire national et escroquerie». Quant aux deux autres acolytes, ils se sont évaporés dans la nature, planifiant certainement d'autres escroqueries du genre dans un quelconque coin du pays.

Toujours sur ce chapitre de l'escroquerie, les éléments de la 5e sûreté urbaine ont arrêté deux mendiants âgés de 25 et 26 ans, avec en leur possession plus de 3 millions de centimes ! La mendicité est réellement une profession «bien rémunérée», mais ces deux derniers iront méditer longtemps derrière les barreaux, où ils furent placés à la fin de la semaine écoulée par le magistrat instructeur près le tribunal de Ziadia.

Par ailleurs, la brigade criminelle de la sûreté de wilaya annonce l'arrestation de 3 personnes âgées de 22, 23, et 24 ans, présumés auteurs de l'assassinat d'un jeune âgé de 26 ans à la cité El-Bir. Pour rappel, il s'agit là du second assassinat commis il y a près de deux semaines dans ce quartier, moins de 24 heures après un premier crime, dont le présumé coupable fut appréhendé, lui, presque immédiatement après le forfait.

Présentés devant le magistrat instructeur sous les accusations de «coups et blessures à l'arme blanche ayant entraîné la mort, détention et commercialisation de drogue», deux des mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt, et le troisième laissé en liberté provisoire.