Face à «l'attentisme» des membres des différentes commissions de l'APC, qui sont à l'origine du «blocage» que connaissent de nombreux projets, toutes formules confondues, des élus de la commune ont tenu à dénoncer cette situation, qui n'est pas faite pour encourager le développement de la commune». Selon des élus, de nombreux projets sont toujours en souffrance, alors que dans d'autres communes, ce même type de projets ont été lancés il y a plusieurs mois et le taux d'avancement des travaux est appréciable. Nos interlocuteurs soulignent que malgré une enveloppe financière de quelque 60 millions de dinars débloquée il y a presque 2 ans par la wilaya pour la réalisation de trois bibliothèques communales, la commune d'Oran n'a toujours pas lancé les travaux. Selon les mêmes sources, ce projet d'utilité publique prévoyait la réalisation de ces trois bibliothèques au profit des enfants des quartiers populaires, à savoir deux bibliothèques à Es-Seddikia et une à Petit Lac.

Face à ces retards, nos interlocuteurs n'excluent pas l'éventualité de récupérer l'enveloppe allouée par la wilaya pour l'injecter dans d'autres projets. Sollicités à ce sujet, des cadres de la commune affirment que le projet connaît effectivement des retards et que les commissions compétentes se doivent de tenir leurs réunions pour lancer ces projets et éviter ainsi leur annulation. D'autre part, et selon les mêmes sources, outre le projet des bibliothèques communales, l'un des deux projets concernant la réalisation de deux centres culturels connaît des retards. Il s'agit du centre d'El-Barki. Le projet en question concerne la réalisation de deux centres culturels, respectivement à El-Barki et Petit Lac. Ces projets, inscrits dans le cadre du programme communal de développement (PCD), sont estimés à 12 millions de DA. Ils permettront de doter ces quartiers populaires d'infrastructures culturelles, pouvant regrouper des dizaines de jeunes.

Par ailleurs, et concernant les autres projets importants de la commune, il y a lieu de citer celui inhérent aux travaux de réhabilitation et de réaménagement des ex-Galeries algériennes (Prisunic) du Boulevard Emir Abdelkader en centre culturel multifonctionnel. Concernant l'avancement des travaux, nos sources soulignent que les travaux de confortement ont été achevés, reste maintenant les travaux de réaménagement qui tardent à démarrer à cause du manque de crédits. Les mêmes élus indiquent que la wilaya avait débloqué une somme de 5 milliards de centimes, il y a plus d'un mois, mais les travaux n'ont toujours pas démarré. Ce projet, qui devait être lancé il y a plusieurs mois, a été retardé à maintes reprises pour diverses raisons notamment celles liées à son financement.

Les premiers travaux ont concerné le confortement de l'ossature du bâtiment et son nettoyage. Pour cette première phase des travaux dont les délais n'ont pas excédé les quatre mois, une enveloppe de quelque 6 millions de DA a été débloquée.

En plus de ces projets, les mêmes élus rappellent les retards dans le lancement d'autres projets tout aussi importants à l'image du centre commercial des Mimosas, estimé a quelque 7 milliards de centimes, les gradins du stade Choupot, l'école primaire d'Oran Est, entre autres.