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Invité hier de l'émission «Tahaoulate» de la chaîne Une de la radio
nationale, Djamel Bessa, le Président-directeur général de la Cnep-Banque, a
annoncé que « lors du dernier Conseil d'administration, tenu lundi dernier, il
a été décidé de porter l'âge maximum à 35 ans pour bénéficier du prêt
immobilier étalé sur 40 ans et qui peut atteindre 100 % du prix du logement à
acquérir ou du devis estimatif pour la construction d'un logement. Ce produit
lancé en mars 2008 prévoyait 30 ans, comme âge maximum pour postuler à ce prêt,
à savoir l'âge fixé pour les primo demandeur de logements». Le P-dg de
Cnep-Banque a expliqué ce recadrage par une étude entreprise au niveau de sa
banque, et qui a conclu que la tranche d'âge de cette catégorie de demandeurs
s'étale jusqu'à 35 ans. «Aussi, il est question que le délai de remboursement
de ce prêt soit prolongé et ce, sur simple constatation de solvabilité et
durant une durée pouvant s'étaler jusqu'à 40 ans.
A rappeler que les clients, prétendants au prêt immobilier pour l'achat ou la construction d'une habitation doivent justifier d'un revenu régulier, autrement dit ayant un emploi stable dont la rémunération leur permet d'assurer le remboursement de ce prêt. La Cnep-Banque donne la latitude au jeune à qui elle accorde le prêt immobilier d'acheter le logement en Algérie soit auprès de particuliers, ou procéder à l'achat d'un logement promotionnel, ou encore d'un logement social participatif. Comme elle lui permet de procéder à l'achat d'un logement vente sur plan. La banque accorde également le crédit pouvant aller jusqu'à 100 % du montant du devis estimatif des travaux à réaliser dans le cas de la construction d'une habitation dans la limite de la capacité de remboursement du postulant au prêt immobilier jeune. Il en est de même pour le prêt accordé à tous les citoyens projetant de louer un logement et ce, pour une durée de deux années. Lors de la dernière réunion du CA, il a été décidé d'étendre ce prêt sans limite d'âge à condition que le client dispose de revenus réguliers et prouvant sa solvabilité. Interrogé sur les 315 logements promotionnels de Haï Badr à Kouba et qui, après l'achèvement, n'ont pas encore été cédés en dépit de dizaines de milliers de demandes, M. Bessa a d'emblée indiqué qu'à la fermeture du délai de dépôt le 15 janvier, le nombre de demandes a atteint 14 000, avant de reconnaître, comme l'indiquent clairement les deux chiffres, que la demande dépasse de très loin l'offre. Par conséquent, le recours aux critères définis il y a 15 ans par le ministère de tutelle par voie de décret devient incontournable. De ce fait, les intérêts cumulés ainsi que l'ancienneté seront les deux conditions qui seront prises en considération et qui déboucheront sur un classement informatique qui indiquera la place de chacun des demandeurs. Au plan des perspectives, le P-dg de Cnep-Banque a expliqué que des projets d'habitat lancés par son institution bancaire sont en cours de réalisation comme les 700 logements promotionnels d'Oran. Au même chapitre, il a souligné que la promotion immobilière est devenue une exigence pour l'institution qu'il gère. Estimant toutefois, que le secteur de la promotion immobilière nécessite un véritable assainissement de son environnement pour barrer la route aux spéculateurs et ne laisser le champ libre qu'aux professionnels. A propos des conclusions tirées de l'expérience Cnep/APC qualifiée par certains de réussite, M. Bessa a considéré que si elle a permis d'atténuer de la demande en logements dans certaines communes, elle a engendré des pertes pour la Cnep, qui est une institution tenue par des obligations de résultats et donc, l'hypothèse de la reconduire est à écarter, a laissé entendre le p-dg de Cnep-Banque. |
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