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![]() ![]() ![]() ![]() Pas moins de 30 opérateurs de transport de
voyageurs toutes lignes interwilayales ont pris part lundi soir à une réunion
de concertation à la demande de l'Union nationale des transporteurs (UNAT) de
la wilaya que préside présentement M. Adjroudi Mohamed.
Les débats ont duré plus d'une heure et M. Adjroudi était quelque peu mal à l'aise de voir les pourparlers avec les autorités chargées du transport et des prix se terminer en queue de poisson. S'adressant aux délégués de l'UNAT et des opérateurs venus de l'ensemble des régions de la wilaya, le SG a précisé que «l'augmentation de 5 DA n'est pas venue comme ça, bien au contraire ça a été précédé par des correspondances adressées aux directeurs du transport, des prix et de la concurrence, au wali et au P/APW d'Aïn Témouchent». Pour rappel, lança celui qui était à côté de lui, «l'on s'est réuni avec le vice-président de l'APW et on lui a fait part de nos problèmes». En date du 04/01/2009, une réunion regroupant les représentants de la DT, de la DCP et de l'APW a été sanctionnée par une décision (prise verbalement sans trace d'écrit, semble-t-il) stipulant une augmentation de 5 DA mais son effet s'effectuera en deux tranches: 3 DA à compter du 07/01/2009 et 2 DA trois mois après. Certains opérateurs ont proposé d'augmenter 5 DA en une fois mais son effet se fera trois mois après. «Le prix réel que nous devons pratiquer aujourd'hui est de l'ordre de 1,85 DA/km», a fait remarquer un délégué à la lumière d'une étude faite par l'UNAT. «Aucun prix n'est légal, ni celui pratiqué avant le 07/01/2009 ni celui proposé à l'augmentation, indique-t-il, car à raison de 0,25 DA/km, le prix à pratiquer pour la ligne Hammam Bou-Hadjar - Aïn Témouchent est de 5,50 DA alors que les tickets sont payés à 20 DA». La différence est de 14,50 DA. Pourquoi donc les responsables de la DT et de la DCP ont accepté cela alors que c'est en contradiction avec le décret de 1996 ? Cette remarque a été faite par un autre délégué qui a précisé que «les prix de transport de voyageurs ne se décrètent pas mais dépendent de plusieurs paramètres connus par les responsables de la DT et de la DCP». Reprenant de temps à autre la parole, le SG de l'UNAT s'est interrogé «en vertu de quel droit les forces de l'ordre procèdent-elles au retrait des papiers des transporteurs ? L'on aurait aimé que ceux qui font cela nous montrent un arrêté, une note ou une circulaire sur laquelle ils se sont appuyés pour agir de la sorte». «Pourquoi au lieu de discuter avec les représentants de l'UNAT, ces derniers se sont adressés directement aux transporteurs», s'exclame-t-il. «Le syndicat est le seul interlocuteur habilité à représenter les opérateurs et avec lequel un terrain d'entente devrait être engagé», lance un délégué. A titre de rappel, plusieurs opérateurs ont été estés en justice et pas moins de 30 véhicules sont à l'arrêt, selon un délégué. |
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