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Etroitement impliqué dans toutes les phases du processus électoral, le
secteur de la justice entame une préparation active en prévision du prochain
scrutin de la présidentielle. Dans ce contexte, la cour de Constantine a
organisé, hier, une rencontre régionale sous le thème du «rôle des juges
présidents de commissions administratives électorales en matière de révision
exceptionnelle des listes électorales, et celui des juges présidents et membres
des chambres administratives en matière des recours judiciaires liées à la
révision exceptionnelle des listes électorales, ou ceux concernant la
désignation des présidents et membres des bureaux de vote».
Etaient présents à ce rendez-vous un représentant du ministre de la Justice et garde des Sceaux, le directeur chargé des affaires judiciaires et juridiques au département de la justice, des magistrats, des présidents de chambres et des conseillers. D'emblée, le représentant du ministre de la Justice a souligné que «cette mission, projetée par le thème de la rencontre, commencera après la parution du décret présidentiel relatif à la convocation du corps électoral», qui devrait intervenir dans moins d'une dizaine de jours, selon des avis concordants. Aussi, dans son intervention, celui-ci ne manquera pas de relever que «la justice algérienne possède un grand capital expérience dans le domaine de l'organisation des élections d'une façon générale, qu'il faut toutefois approfondir et enrichir pour l'unification des méthodes de travail à la lumière des changements introduits en 2004 et 2007 sur la loi organique des élections». Car, ajoutera-t-il dans ce sillage, «la loi en question implique les magistrats dans tout le processus électoral, du début jusqu'à la fin». Il est vrai qu'à ces débuts, avec l'ouverture du champ politique au multipartisme, «le processus électoral ne manquait pas de soulever un tollé général au sein des formations politiques engagées dans les scrutins, qui rejetaient les chiffres des électeurs inscrits sur les listes avancées par l'administration, ou autres désignations de membres des bureaux de vote, mais depuis quelques années le phénomène s'est estompé avec une maîtrise du déroulement des étapes électorales, faisant que les commissions chapeautées par des magistrats et chargées d'étudier les différents recours ne rencontrent pas trop d'ennuis dans la gestion du dossier», estime pour sa part un participant au séminaire. Le problème aujourd'hui est ailleurs... C'est la hantise de l'abstention qui préoccupe au plus haut degré les esprits de la classe politique nationale. |
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