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Pour cette 7e édition du Salon international des industries agroalimentaires, de la boulangerie, pâtisserie et de la restauration (Djazagro), qui se déroulera entre les 18 et 21 mai prochains à Alger, les organisateurs tablent sur une participation massive des exposants nationaux et étrangers, et ce, malgré la crise financière mondiale qui a donné du fil à retordre à certaines entreprises. La réticence viendrait des opérateurs économiques étrangers qui, selon le directeur du salon, M. Bertrand Laurent, sont actuellement partagés en deux: ceux qui ont décidé de stopper toutes les dépenses qui ne sont pas indispensables et de tout arrêter jusqu'à ce que la visibilité économique soit plus claire et ceux qui ne veulent pas rester en stand by et ont préféré, dira le directeur du salon, «participer au salon car convaincus que si on ne bouge pas, on meurt». Une chose est sûre, les effets de cette crise sont là, plusieurs entreprises ne seront pas au rendez-vous et la majorité attendent, pour l'instant, avant de se prononcer. La question sera tranchée pour «les hésitants» au mois de février, souligne, M. Bertrand en visite, hier, à Oran en compagnie du représentant de la chambre algérienne de Commerce et d'Industrie (CACI), M. Rabah Alilat pour la présentation et la médiatisation de ce salon. Malgré cette contrainte, les organisateurs de ce salon misent gros en multipliant par trois l'espace réservé d'habitude à cette manifestation. Le but est d'attirer le maximum d'exposants et leur offrir un climat d'affaires favorable qui permettra un contact entre opérateurs économiques et la concrétisation de relations de partenariat dans le secteur de l'industrie agroalimentaire, la boulangerie, pâtisserie et restauration. Les professionnels qui visiteront le salon auront une offre variée en ingrédients et matières premières, process alimentaire, conditionnement, packaging et contenants, embouteillage, stockage et manutention, conservation et froid, marquage et impression et hygiène et analyses. Pour le pôle boulangerie, pâtisserie et restauration, l'offre est aussi variée en équipements et machines, en matières premières et produits alimentaires intermédiaires (PAI) et présentation et vente. L'année dernière, le salon a enregistré près de 9.000 visiteurs et 315 exposants venus de 20 pays étrangers. Premier Salon international de l'Agriculture en 2010 Une première en Algérie, l'année 2010 verra l'organisation du premier Salon international de l'Agriculture pour la promotion et le développement des produits agricoles algériens. Le projet, actuellement en préparation, devra attirer un maximum d'exposants étrangers et notamment ceux qui ont l'habitude d'exposer au Salon international de l'Agriculture (SIA) qui se tient, chaque année, en France. Le représentant de COMEXPO Paris, M. Bertrand Laurent, a affirmé que tous les efforts seront déployés pour ramener le maximum des participants du SIA et du SIMA (Salon international des machines agricoles) qui se tient également en France car l'Algérie a un potentiel important dans ce domaine, mais qui reste méconnu par les opérateurs économiques étrangers. Cette manifestation économique va se dérouler en parallèle avec le salon agricole «Fellaha» qui ne répond pas aux besoins des producteurs et distributeurs de produits agricoles. Ce projet devra donc donner une bouffée d'oxygène au secteur et le placer sur le marché international où la concurrence est rude. Ce chantier énorme qui reste, pour l'instant, vierge du fait du manque de professionnalisme, a besoin, explique le représentant de COMEXPO, d'un savoir-faire. «Le problème de l'agriculture en Algérie est simple. Il y a, certes, des potentialités agricoles mais avec l'exportation du pétrole et l'importation de produits agricoles et notamment le blé, après que ce pays ait été un exportateur de ce produit, l'Algérie a beaucoup perdu en savoir-faire. Maintenant, il faut réapprendre tout car la concurrence sur le marché international est rude. S'il n'y a pas respect des normes, une régularité de la production, la qualité et une bonne distribution, jamais un opérateur étranger ne fera de contrat avec un exportateur algérien. Dans le marché européen personne ne vous attend, il faut connaître les règles du jeu et savoir comment vendre». |
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