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Lancé le 1er
septembre 2008, le projet d'appui aux associations algériennes de développement
«ONG II», financé à hauteur de 11 millions d'euros par l'Union européenne et
géré par l'Agence de développement social (ADS) relevant du ministère de la
Solidarité nationale, est entré dans sa phase active. Ceci avec l'organisation
au profit des associations retenues de formations en vue de les accompagner techniquement
et financièrement pour l'amélioration de la prise en charge des projets
associatifs dans les domaines social, y compris la promotion des droits des
femmes et des jeunes, la protection de l'environnement et la promotion de
l'éco-tourisme, l'action culturelle et sportive, la protection et la sauvegarde
du patrimoine archéologique et, enfin, le développement communautaire et la
promotion du développement durable. Pour la région ouest et les Hauts Plateaux,
le centre familial de Bouisseville abrite, depuis samedi et jusqu'à vendredi
prochain, un stage pour une quarantaine d'associations. Parmi ces dernières
figurent plusieurs activant au niveau de la wilaya d'Oran et dont certaines ont
déjà bénéficié du programme ONG I, lancé au début des années 2000. C'est le cas
de Santé Sidi El-Houari, Bel Horizon, Afepec, le Petit Lecteur ou Chougrani.
Quant aux nouvelles, citons l'Association d'aide aux déficients mentaux (AADM),
Izdihar oua Tarkia, la fondation Alloula, Nour, Fard, Appept et Coeur fragile.
Cette dernière, créée en 2007, en présentant un projet pertinent consistant au
dépistage des malades cardiaques, a été retenue par l'unité d'appui au projet
(UAP) qui a eu à l'issue de deux appels à propositions, le troisième étant en
cours, à traiter pas moins de 361 projets pour retenir 121 et dont 25 sont en
voie de concrétisation, alors que le reste est en voie de contractualisation. A
noter que le 3ème appel a permis jusqu'à l'heure de retenir une dizaine
d'autres projets et que l'échéance fixée pour l'aboutissement de ces projets
financés jusqu'à 5 millions de DA est la fin novembre 2009. C'est ce que nous a
appris l'un des experts de l'UAP, Téric Boucebci.
Approchée sur l'évolution du mouvement associatif national estimé à quelque 82.000 associations, l'une des formatrices, Jessica Ayesha Northey, française, et qui a eu à encadrer des formations de même type au Burkina-Fasso et au Maroc, estime qu'une avancée qualitative a été observée au niveau de ces associations, en ce sens que le temps des associations passives est révolu et que certaines d'entre elles présentent des projets utiles et que désormais elles s'inscrivent dans la durée. En clair, notre interlocutrice faisait allusion à la professionnalisation du mouvement associatif national qui s'impose d'ores et déjà comme une des pierres angulaires de la société civile. Lors du premier appel, quatre projets présentés par les associations Nour, AADM, Chougrani Izdihar respectivement pour la réalisation d'un centre medico-éducatif pour les infirmes moteurs cérébraux, des ateliers de formation en menuiserie et informatique au centre pédagogique de Bir El-Djir, une micro-entreprise d'insertion socioprofessionnelle à Fleurus et une autre de gestion des déchets ménagers et d'entretien d'espaces verts. Les autres varient selon la spécialisation de l'association comme celle de la Fondation Abdelkader Alloula qui oeuvre pour archiver les productions théâtrales. |
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