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Les investissements directs étrangers (IDE), inscrits auprès de l'agence,
ont totalisé un montant de 525 milliards de DA en 2008 contre 51,45 milliards
de DA en 2007, en hausse de 920 %, selon les données provisoires de l'Agence
nationale de développement des Investissements ANDI. C'est ce qu'a annoncé hier
à l'APS, le directeur général de l'ANDI Abdelkrim Mansouri, qui a en outre
indiqué que les investissements en Algérie ne seront pas affectés directement
par la crise financière internationale grâce aux bons indicateurs que présente
l'économie nationale.
« L'amélioration du climat général encourage les investisseurs notamment en provenance des pays du Golfe. Ces derniers, ont perdu beaucoup d'argent au cours de cette crise et veulent donc investir dans des pays sûrs comme l'Algérie et bénéficier des avantages accordés », a affirmé le premier responsable de l'ANDI. Par ailleurs, le même responsable a souligné que le volume des investissements enregistrés en 2008 auprès de l'Agence a atteint 2.402 milliards de dinars avec 16.925 projets, en hausse de 158 %, par rapport à 2007. Ces projets qui proviennent d'investisseurs nationaux devraient générer plus de 196.000 emplois. Concernant les investissements en partenariat entre des sociétés algériennes et étrangères, leur nombre est de 37 projets pour un montant de plus de 372 milliards de DA contre 94,304 milliards de DA, en hausse de 295 %. En termes de nombre de projets, les IDE ont connu une évolution négative de 7 % en passant de 70 projets en 2007 à 65 projets en 2008. Le montant global des investissements étrangers (IDE et investissements en partenariat) en Algérie est passé, quant à lui, de 145,7 milliards de DA en 2007 à 897,6 milliards en 2008, enregistrant ainsi un bond de 516 %. Ces projets d'investissement étranger devraient créer 10.723 postes d'emploi, selon les données de l'ANDI. Les investissements inscrits en 2008 portent essentiellement sur des projets de dessalement de l'eau de mer, des projets de production des engrais, d'ammoniaque, des cimenteries et l'industrie agroalimentaire. Par nombre de projets d'investissements, le secteur des transports occupe la première place avec 10.916 projets en 2008, suivi par celui du BTPH avec 3.258 projets, les services avec 1.621 projets, l'industrie 858 projets, l'agriculture 120 projets et la santé 86 projets, enfin le tourisme avec 66 projets. Affirmant que les indicateurs de l'économie algérienne sont bons, M Mansouri a indiqué que les investissements en Algérie ne seront pas affectés par la crise financière internationale et le pays ne sera pas touché par la récession et continuera à enregistrer une croissance positive avec un volume important de réserves de change. « Nous n'avons pas de problèmes de financement. Nous avons suffisamment d'argent pour financer nos investissements notamment pour les grands projets. Par conséquent, il n'y a pas d'impact direct sur les investissements en Algérie », a-t-il insisté. Répondant à une question concernant la création d'un nouvel organisme chargé de financer de grands projets d'investissements annoncés par le Premier ministre, M. Mansouri a relevé qu'il s'agit des sociétés qui vont être créées pour prendre des participations dans des sociétés de droit algérien impliquant des sociétés étrangères. A ce propos, il a rappelé, que l'Etat a décidé d'appliquer le droit de préemption sur les IDE (permettant à l'Etat de récupérer les projets que l'investisseur étranger désire transférer à une partie tierce), et cela devrait prendre en compte «rigoureusement» l'intérêt national dans les IDE qui vont être réalisés au cours des prochaines années». En 2008, l'ANDI a continué la mise en oeuvre des instruments juridiques et institutionnels des dispositions de l'ordonnance présidentielle N°06/08 promulguée en 2006, qui offre plusieurs aspects incitatifs et accorde des avantages et des facilités aussi bien aux investisseurs algériens qu'étrangers. |
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