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Une centaine d'apprentis à la Chambre des arts et des métiers

par A. El Abci

Dans le cadre d'une convention signée entre le ministère de la Formation professionnelle et celui de la Petite et Moyenne entreprise et de l'Artisanat, la Chambre des arts et métiers de Constantine s'apprête à assurer dès le début du mois de février, à près d'une centaine de jeunes, un stage d'apprentissage dans les formations qu'elle dispense au niveau de ses différents ateliers.

C'est ce qu'a indiqué hier, le directeur de ladite Chambre de la ville des ponts, Mr Hechani, qui précise que le quota de candidats qui revient à son établissement fait partie d'un ensemble de 1 500 jeunes à l'échelle nationale, concernés par l'accord paraphé par les deux tutelles.

Il est à préciser que l'apprentissage, que va prodiguer la CAM du vieux rocher, aura une durée de 18 mois et qu'il portera sur l'enseignement de plusieurs spécialités assurées par des maîtres artisans, dans les ateliers domiciliés en leur siège (broderie, vêtements traditionnels, pâtisserie etc.).

Selon notre interlocuteur, les apprentis en formation bénéficieront pendant leur formation d'une bourse qui ira crescendo au cours des 18 mois de stage. « Le montant de la bourse sera ainsi, durant le premier semestre, de 1 800 dinars par mois, pour le deuxième semestre, elle passera au double, soit 3 600 dinars par mois, tandis que pour le troisième et dernier semestre elle s'élèvera à 6 000 dinars par mois», souligne Mr Hechani. Et d'ajouter que « le maître artisan, n'est pas oublié dans l'opération, puisqu'il est gratifié d'une indemnité de 400 dinars par heure de cours donnée».

Il ajoute, par ailleurs, que la Chambre des arts et métiers va démarrer, dans les jours prochains, et pour le compte de l'exercice de cette année, une formation d'une durée de 12 mois dans deux spécialités, la haute couture et les gâteaux traditionnels. Ce seront ainsi pas moins de 150 apprentis, qui retrouveront les chemins d'un enseignement qui se distinguera notamment par son aspect de formation pratique, contre une «cotisation» de la part de chaque postulant d'un montant de 1.000 dinars. Et de poursuivre «c'est un peu pour participer aux frais de charge de l'administration, relatifs à l'achat des matières premières et au payement des enseignants qui dispenseront les cours de formation et qui se composent de deux en haute couture et un en gâteaux traditionnels».