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Organiser une marche de soutien au peuple de Ghaza à la dimension d'une
grande wilaya comme Oran, tel est l'objectif que se sont fixé les organisateurs
de la marche prévue demain à partir de 14 heures de la place du Théâtre de
verdure jusqu'à la place du 1er Novembre.
Le projet de cette méga-marche est à mettre sur le compte des partis de l'alliance présidentielle rejoints par le Parti des travailleurs (PT) et le Front national algérien (FNA). Lors d'une rencontre organisée, hier, au siège de la wilaya d'Oran, en présence des présidents d'APC, des militants de partis, des cadres associatifs et des représentants de plusieurs organisations, sous la présidence du P/APW d'Oran, le mot d'ordre a été passé aux représentants de la société civile pour rassembler le maximum de participants à cette marche qu'on veut désormais «à la hauteur des attentes du peuple palestinien». Un comité de wilaya chargé de la préparation de cet événement a été mis sur pied à cet effet. Un intérêt particulier sera donné aux slogans utilisés lors de cette manifestation, qui doivent être dédiés «exclusivement» à la cause palestinienne. Dans leurs interventions, les organisateurs ont mis l'accent sur la nécessité de donner à cet événement un caractère unitaire dépassant tous les clivages politiques et éviter à ce qu'une cause aussi noble que celle de la défense de la Palestine ne soit récupérée à des fins politiques internes. Les 25 communes de la wilaya en plus de la ville hôte, Oran, sont appelées à contribuer. Des bus seront mis à la disposition des populations des différentes communes pour les transporter vers le lieu de rendez-vous, la place du Théâtre de verdure, d'où sera lancée la marche pour s'achever à la place du 1er Novembre devant l'hôtel de ville où sera lu un communiqué de soutien au peuple palestinien. Pour rappel, une imposante marche qui a rassemblé plusieurs centaines d'étudiants a été organisée, le 4 janvier dernier, au niveau de l'IGMO pour dénoncer les massacres perpétrés par l'armée israélienne à Ghaza, et ce à l'appel de l'organisation estudiantine Union générale des étudiants libres (UGEL). En présence d'un impressionnant dispositif sécuritaire, pour éviter tout débordement, les étudiants avaient entamé cette marche à l'intérieur du campus, avant de se diriger hors de l'enceinte universitaire. Durant la procession, plusieurs dizaines d'étudiants d'autres facultés s'étaient joints aux marcheurs pour marquer leur solidarité avec la population de Ghaza. La marche a été marquée par plusieurs haltes durant lesquelles la foule compacte avait dénoncé le silence des dirigeants arabes, de l'Union européenne et de l'ONU, face au génocide du peuple palestinien. La marche s'est achevée à l'intérieur de l'IGMO par la lecture d'une motion de soutien au peuple palestinien par les étudiants d'Oran. D'autre part, le 6 janvier, une marche initiée par cinq syndicats autonomes a été empêchée et s'est transformée en rassemblement sur la place du 1er Novembre. En outre, le 9 janvier, juste après la fin de la prière du vendredi, des groupes de fidèles sortant de la mosquée de Zine El Abbidine de Saint-Pierre ont investi la rue d'Arzew, dans une marche vers la place du Premier Novembre, scandant des slogans condamnant l'agression contre Ghaza. Un député du MSP était en première ligne d'un premier paquet de manifestants dont la majorité était des jeunes. Les manifestants avaient effectué quelques tours autour de la place en attente d'autres ralliements. Entre-temps, d'autres groupes étaient arrivés à la place. Un quatrième groupe, dont une bonne partie étaient des femmes, a tenu lui aussi à ne pas se dissoudre dans la foule. Ils ont pris place à une dizaine de mètres de l'entrée de la maison de la presse. A noter également la mobilisation des Oranais pour le don de sang au profit des blessés de Ghaza. |
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