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Un jeune âgé de 22 ans, candidat à l'émigration clandestine, a été admis,
hier matin, au service des UMC du centre hospitalo-universitaire d'Oran, dans
un état critique. En fait, le jeune faisait partie d'un groupe de cinq autres
personnes qui ont quitté les côtes algériennes à partir d'une plage de la
localité de Kristel relevant de la commune de Gdyel à l'est d'Oran, selon ses
déclarations.
Les infortunés avaient pris le départ, la nuit de mardi à mercredi, à bord d'une embarcation. Le rêve de rejoindre l'autre rive de la Méditerranée s'est écroulé au bout de quelque heures. Les conditions météorologiques extrêmes: mer agitée, pluies battantes, vents violents et le froid ont transformé ce rêve en cauchemar. Le moteur de leur embarcation est tombé en panne et celle-ci s'est renversée. Le jeune a réussi à rejoindre la plage à la nage. Il a été découvert sur une plage, à Oran est, alors que le sort des quatre autres n'est pas encore connu. Pour rappel dix-sept candidats à l'émigration clandestine ont été secourus, au début de la semaine dernière par les gardes-côtes au large, à quelque 20 miles nautiques, au nord des côtes oranaises. Les infortunés âgés de 19 à 32 ans, tous originaires d'Oran, dont un bon nombre du quartier des «Planteurs» sont restés au large pendant 3 jours, après que le moteur de leur embarcation soit tombé en panne. Ils ont été repérés par un méthanier algérien, le «Boumerdès» qui a alerté les gardes- côtes. Ils avaient quitté les côtes algériennes à partir de la plage dite «Sbiâate» dans la wilaya d'Aïn Témouchent. Après trois heures de navigation, leur moteur avait flanché et le rêve s'était transformé, soudainement, en cauchemar. |
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