En lançant depuis décembre de l’année dernière sa bijouterie industrielle pour la fabrication de la chaîne et de la gourmette en or et en argent, l’Agence nationale des métaux précieux (Agenor) compte se redéployer pour se placer dans un marché en pleine expansion et monopolisé par le secteur privé. Les responsables d’AGENOR comptent, durant cette année, augmenter davantage son volume d’activités par le raffinage des métaux précieux, l’innovation, la diversification et le développement des produits de la bijouterie industrielle. C’est ce qu’indique l’entreprise dans un communiqué rendu public hier. En matière d’approvisionnement, l’entreprise en question projette de développer un partenariat commercial avec l’Entreprise nationale de l’or (ENOR) et ce, dans le but d’élargir ses sources locales notamment en or minier. Les nouvelles perspectives de développement de l’entreprise ont été initiées grâce à une meilleure situation financière dans la mesure où elle a réalisé, en 2008, son premier résultat d’exploitation positif depuis 10 ans et un chiffre d’affaires en augmentation de 50 % par rapport à 2007.

Dans son communiqué, cette entreprise précise que les résultats positifs enregistrés en 2008 ne sont pas tributaires des perspectives de partenariat retenues avec l’Enor durant l’année 2009. Cette dernière, estime-t-on à l’Agenor, permettra de mieux investir dans des créneaux de fabrication de produits divers à partir d’autres matières, tels les métaux précieux comme l’argent et le platine, en plus de l’or et de l’argent obtenus à travers la récupération et leur affinage.