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Annaba: La vieille ville menace ruine

par Tayeb Zgaoula

On ne peut parler du passé de Madinat Annaba, Bône ou encore Bûna de l'époque othomane, sans évoquer la vieille ville appelée «La place d'Armes» sous l'ère coloniale, c'est l'histoire et la civilisation de cette ville.



La vieille ville de Annaba porte, jusqu'à aujourd'hui, les empreintes d'un passé riche et glorieux marqué par la succession d'évènements et d'histoire des occupations écrites sur les pierres qu'ont peut voir du haut du minaret de la mosquée Abu Merouane, les Portes de la Forteresse de la Falaise jusqu'à la rue Karaman, en passant par Djemaâ El-Bey (mosquée): tout ce site historique menace d'effondrement. Plusieurs des anciennes bâtisses collectives où vivaient pendant l'époque coloniale plusieurs familles se sont écroulées et on ne voit aujourd'hui que des débris. Il suffit de faire une tournée à travers les rues et ruelles de cette ancienne cité, véritable patrimoine de la ville, pour voir qu'à chaque hiver, les intempéries accentuent le péril, d'un moment à l'autre où selon notre source près de 11.000 âmes y vivent. Plusieurs de ces habitations ont été considérées comme menaçant ruine.

La préservation de ce patrimoine nécessite une étude approfondie de ce dossier et les efforts de tous les organismes concernés. Beaucoup d'habitants ont quitté la vieille cité. Avant tout, elle doit rester un symbole avec ses constructions traditionnelles qui recèlent d'importants ouvrages archéologiques.