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Malgré des efforts consentis par les autorités locales, pour le retour
des habitants des régions et localités montagneuses qui ont fui leurs douars
d'origine sous la menace terroriste, à travers la réhabilitation et la
réouverture des équipements publics saccagés par le terrorisme, plusieurs
structures et infrastructures publiques demeurent fermées dans les localités et
hameaux isolés.
Une situation qui rend le retour des évadés des années de braise de plus en plus difficile, notamment dans les régions dépourvues de conditions les plus élémentaires de vie dont, entre autres, des conditions de scolarité de leur progéniture et la couverture sanitaire faute de structures. En effet, et selon des informations recueillies auprès de certaines sources, on apprend que 34 salles de soins demeurent toujours fermées dans les localités et hameaux relevant de plusieurs communes éloignées dont, entre autres, Selma, Erraguène, Bordj Thar, Ouled Asker, Chekfa, El-Aouana, Béni-Yadhis, Texenna, Ziama Mansouriah. Cette fermeture pénalise lourdement les habitants de ces localités, qui sont contraints de faire le déplacement aux structures sanitaires existantes au chef-lieu de ces communes pour se faire soigner. Un vrai parcours du combattant pour ces populations issues essentiellement des couches démunies. |
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