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L'appel à la
grève lancé en début de semaine par le Syndicat national des taxis et
transporteurs (SNTT) et l'Union nationale des chauffeurs de taxis (UNACT) ne
sera pas suivi par les membres de la section des taxis affiliés à l'Union
générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), a indiqué hier M.
Kandsi, secrétaire général de cette section.
«Je respecte leur position mais ce n'est pas le moment pour nous d'adhérer au mot d'ordre», a-t-il souligné. Et d'ajouter : « En tant qu'élu et membre de la Fédération nationale des taxis, la décision devant être initiée pour l'instant est d'opter pour une assemblée générale qui regroupera tous les membres de la section affiliée à l'UGCAA». Il s'agit, selon notre interlocuteur, d'une assemblée qui permettra de dégager une solution dans l'intérêt de la corporation. Une concertation qualifiée d'indispensable avant de décider de recourir à la grève. «C'est sûr, nous allons vers la grève mais ce n'est pas encore le moment», a-t-il affirmé. Tout en se démarquant de ce mouvement de protestation prévu avant le 20 janvier, M. Kandsi rappelle qu'auparavant, il n'avait pas écarté l'hypothèse de recourir à la grève mais cette décision ne peut être prise sans consultation de la base. Et notre interlocuteur d'aborder le dossier d'attribution des 600 licences. Privilégiant le dialogue avec les pouvoirs publics, notre interlocuteur a estimé que le suivi de ce dossier avec les autorités locales est en bonne voie et les négociations n'ont jamais été interrompues avec le wali et le président de l'APW d'Oran. Pour rappel, 80% des chauffeurs de taxis affiliés au SNTT et à l'UNACT ont répondu favorablement au mot d'ordre lancé par la Coordination. Une mobilisation qui pourrait entraîner la paralysie du transport par taxis dans les onze wilayas de l'ouest du pays. La décision prise à l'issue de la dernière assemblée des représentants de ces deux syndicats est intervenue pour souligner le mécontentement des chauffeurs de taxis qui dénoncent « l'anarchie qui règne depuis plusieurs années dans la profession ». Parmi les revendications, la question des licences de taxi, les impôts, la taxe de 2% imposée sur les contrats de location, le prolongement du délai d'exonération des pénalités CASNOS, le gel des carnets de places et l'unification de la réglementation. |
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