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En perspective de l'échéance présidentielle, le ministère de l'Intérieur, a annoncé, hier, que la remise des formulaires de souscription de signatures pour les candidats à l'élection à la présidence de la République, s'effectue à partir d'aujourd'hui auprès de l'administration centrale du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. «Le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales informe que la remise des formulaires de souscription de signatures, s'effectue à partir du jeudi 8 janvier 2009 auprès de l'administration centrale du ministère -Palais du gouvernement- et ce, durant tous les jours de la semaine y compris le jeudi de neuf heures à seize heures», indique un communiqué du ministère. Le même document précise que cette procédure s'inscrit, dans le cadre de l'élection présidentielle et conformément aux dispositions de l'ordonnance n°97-07 du 6 mars 1997, modifiée et complétée, portant loi organique relative au régime électoral, et en application de l'arrêté du 5 janvier 2009 fixant la date et le lieu de retrait des formulaires de souscription de signatures pour les candidats à l'élection à la présidence de la République. Le ministère rappelle, à ce titre, que le retrait doit se faire par le candidat ou son représentant dûment habilité, sur présentation d'une lettre adressée au ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, par laquelle le candidat à la candidature annonce son intention de constituer un dossier de candidature à l'élection à la présidence de la République. L'annonce du retrait des formulaires intervient dans la foulée de l'installation de la commission nationale chargée de la préparation et de l'organisation de l'élection présidentielle de 2009 par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Ces élections qui interviendront dans moins de quatre mois pourront être supervisées par des observateurs de l'ONU, de la Conférence islamique, de la Ligue arabe et de l'Union africaine. Ouyahia a souligné qu'il «revient au gouvernement de veiller à la mobilisation des moyens de l'Etat pour la bonne préparation du scrutin du printemps prochain et son déroulement dans les meilleures conditions». Le Premier ministre avait indiqué, en outre, que le gouvernement mobilisera les ressources humaines de l'administration, soit près de 600.000 agents, pour la gestion des différentes opérations liées à l'organisation de ces élections. Contrairement aux précédents scrutins présidentiels, celui d'avril prochain, rappelons-le, intervient dans un contexte particulier marqué essentiellement par la révision partielle de la constitution qui ouvre la voie au président de la République de se présenter pour un troisième mandat. A quelques mois de l'échéance, et sans surprise, le FLN, le RND et le MSP, ont déjà opté pour la candidature du président de la République. Certains partis, à l'image du FNA, AHD 54 ou El-Infitah, ont plébiscité la candidature de leurs présidents, d'autres ne se sont toujours pas prononcé, alors que le RCD lie sa participation à la présence massive d'observateur étrangers. S'exprimant sur ce point la secrétaire générale du parti des Travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a considéré «contraire à la souveraineté nationale» la présence d'observateurs étrangers à la prochaine élection présidentielle. |
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