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L'insistance des plus hautes autorités du
pays sur la généralisation de la numérisation des structures universitaires
semble avoir porté ses fruits. C'est l'un des aspects qui distingue la rentrée
universitaire 2023/2024, avec d'autres grandes particularités concernant les
entreprises émergentes, les services du point de vue pédagogique et les
services universitaires, comme l'a souligné le Docteur Abdelkrim Tafraknit, Conseiller du ministre de l'Enseignement
supérieur et de la Recherche scientifique, lors d'un entretien accordé, hier, à
Radio Constantine.
«Le programme de numérisation fixé par le ministère a été réalisé sous les instructions et la tutelle des plus hautes autorités du pays », a-t-il affirmé. Ajoutant dans ce sens que 46 plateformes numériques ont été créées entre plateformes et sites Internet, dont 42 plateformes dans le domaine pédagogique et 4 dans celui des Services. Des plateformes qui ont ajouté la dimension de citoyenneté à l'Université, à travers la relation avec le citoyen, ainsi que la relation avec l'environnement économique, a relevé le Conseiller du ministre de l'Enseignement supérieur. Estimant que tous ces efforts en matière de numérisation ont été anticipés, faisant du secteur de l'Enseignement supérieur un pionnier dans ce domaine. Sans omettre de souligner que le secteur des Services a également été touché par la numérisation. Relevant, dans ce sillage, que pour la première fois en Algérie, il existe une carte numérique multiservices universitaire, qui est téléchargeable sur le téléphone portable de chaque étudiant et autres portes numériques pour entrer dans les bibliothèques, ainsi que pour les services de transport, d'alimentation et d'hébergement. Alors que dans le domaine des transports, une version de « MyPass » a été développée et 7 accords ont été conclus avec les wilayas où le service de transport par tramway est disponible pour transporter gratuitement les étudiants par ce moyen. Concernant les entreprises émergentes, au cours du mois de septembre, le nombre de mémoires qui ont été discutées dans le cadre de cette démarche atteint 6.000. Ajoutant que ces mémoires seront soit des idées de startup, soit de petites entreprises composées d'un à six étudiants de plusieurs disciplines, et dans les deux cas le financement est assuré, allant d'un milliard et demi à quinze milliards. Les recrutements coûteront 14 milliards de dinars par an en salaires Le Conseiller du ministre a également révélé que le nombre d'incubateurs dépasse aujourd'hui les 90 et 80 maisons d'entreprenariat. Sur un autre registre, l'intervenant a indiqué que le nombre d'étudiants inscrits cette année dépasse les 310.000 étudiants inscrits dans les universités algériennes pour plus de 40.000 nouvelles places pédagogiques. Ce nombre est réparti entre plus de 107 établissements affiliés au secteur de l'Enseignement supérieur, entre universités et écoles supérieures, a-t-il précisé. Ajoutant que ces étudiants sont répartis dans trois grands domaines, la Science et la Technologie, avec plus de 53 %, soit la part du lion, les Sciences sociales et humaines, avec un taux de plus de 35 %, et le troisième domaine est celui des Sciences économiques, de gestion et des Sciences commerciales, avec un pourcentage supérieur à 11 %. Non sans rappeler que de nombreuses nouvelles spécialisations ont été créées, prenant en compte deux nouveaux axes, en l'occurrence le développement national dans les domaines industriel, commercial et économique, avec plus de 100 offres dans le domaine de la licence et plus de 110 offres dans le domaine du master. Dans le domaine de la Santé, plus de 14 nouvelles annexes de médecine et branches de chirurgie plastique ont été créées pour soigner les victimes des incendies et autres. Dans le domaine cybernétique, il existe un intérêt à créer dès que possible, une école dans ce domaine, a souligné le même responsable. Sur le plan de l'encadrement, il a indiqué que cette saison, le nombre de professeurs augmentera également pour atteindre plus de 71.000 professeurs d'université, suite à la mise en œuvre du plus grand processus de recrutement depuis l'indépendance. Dans ce sillage, il précisera que près de 8.000 professeurs assistants sont recrutés de manière permanente dans plusieurs domaines, 693 enseignants-chercheurs seront également recrutés dans les laboratoires de recherche et 1.400 professeurs hospitalo-universitaires. « Ces compétences coûteront à l'Algérie 14 milliards de dinars par an en salaires», a révélé le Conseiller du ministre. Ajoutant dans ce contexte que le recrutement de ces professeurs augmentera la qualité de l'encadrement à raison d'un professeur pour 23 étudiants, ce qui rapproche l'Université algérienne des normes internationales. |
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