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Oran :
Les sociétés sous-traitantes pointées du doigt: Les usagers dénoncent la dégradation de la route du port
par Rachid Boutlelis ![]()
La sordide dégradation de
la chaussée de la route du port et sa transversale, qui prend naissance au
niveau de la pêcherie, continue d'exaspérer les usagers. En effet, selon le
constat établi sur le terrain, des embouteillages monstres se forment sur la
rue accédant à l'intersection desservant la route du port et celle menant au
boulevard Front de mer et ce, en raison de morbides crevasses sur le bas-côté
droit de la chaussée abandonnées après des travaux ayant été effectués en
sous-sol depuis des mois. Un absurde ridicule outrancier qui ne semble à priori
pas tarauder les consciences des uns et des autres chargés du volet
réhabilitation. Toujours est-il que le déplorable de la chaussée longeant
partiellement l'ex-maison Bastos non loin de la pêcherie, suscite un mélange de
sidération, de sarcasme et de colère chez les automobilistes habitués à ce
tronçon routier très fréquenté en été comme en hiver. Des travaux
d'installation d'un réseau d'assainissement effectués en sous-sol par une
société sous-traitante, affiliée à une entreprise étatique, qui n'a pas daigné
remettre en état la chaussée, conformément à la réglementation, sont à
l'origine de cette situation moribonde, sans pareil. Une incartade, qui en
toute vraisemblance n'émeut personne et ne suscite à ce jour aucune réaction
chez les responsables concernés, pour remédier à ce galvaudage aux conséquences
négatives sur la circulation routière au niveau de cette zone tampon. Et comme
le ridicule ne tue point, l'exécrable est répertorié sur la route du port à
hauteur de la direction des travaux publics, DTP, où des parties de la chaussée
ont été décapées obligeant les automobilistes à effectuer des manœuvres
dangereuses en se rabattant sur la droite. Selon le même délétère constat, la
route, continuité du boulevard Stalingrad, est également logée à la même
piteuse enseigne avec la chaussée défoncée au niveau de plusieurs endroits.
«C'est à se demander si les responsables concernés ne se déplacent pas par la
voie des airs. Ils font preuve d'une stupide pagnoterie
au détriment de la sécurité routière. C'est une insanité, qui ne dit pas son
nom, aux graves répercussions sur la circulation automobile », se sont insurgés
avec amertume et répulsion des usagers abordés à ce propos par Le Quotidien
d'Oran, qui empruntent quotidiennement les axes routiers en question avant de renchérir: «Nous sommes confrontés depuis des mois et tous
les jours à une situation morbide à hauteur de ce goulot moribond, enfanté par
de vastes crevasses exécrables. Durant la période estivale, c'est une véritable
galère à laquelle nous devons faire face. C'est insensé et inadmissible ! Notre
calvaire n'a que trop perdurer. Doit-on saisir le wali pour démêler ce sordide
écheveau, qui a accouché d'une absurdité routière ?» D'autres usagers ont
formulé des déclarations lourdes de sens au sujet de la détérioration, voire la
décadence de ces chaussées, qui continent à se dégrader au vu et au su de tout
un chacun.
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