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Le réseau d'assainissement de la ville de Sidi Bel Abbès pose un véritable problème, surtout avec la
prolifération des concentrations des nouvelles habitations dans différentes
formules du logement. En l'absence d'études en amont dans les différents POS de
la direction de l'urbanisme, on projette des projets de logements et des
équipements publics sans réfléchir, pour se rabattre dans l'urgence sur des
solutions provisoires, à l'image du déversement des eaux usées de la cité AADL
et la cité « Souas » dans le canal des eaux pluviales
de l'oued Mekerra alors que d'énormes moyens
financiers ont été mobilisés pour supprimer les anciens réseaux qui déversaient
dans l'oued Mekerra.
Lors de sa première sortie sur le terrain, le nouveau wali affirme ne rien comprendre dans cet imbroglio de stations de relevage des eaux usées. Au niveau de la station en cours de réalisation sur le canal alimentant le lac Sidi Mohamed Benali, le premier responsable de l'exécutif a mis le doigt sur une défaillance qui devrait être solutionnée au moment de la projection du POS. « On ne savait pas que des projets de logements AADL allaient arriver à une cadence vertigineuse », a commenté un responsable devant la préoccupation du wali. Dans la précipitation on a opté pour des stations de relevage pour tenter un tant soit peu de se rattraper, devant une catastrophe écologique qui menace le cours d'eau et le lac Sidi Mohamed Benali nourri par les crues de la Mekerra. La DUAC a procédé à un choix de terrain pour la réalisation d'une station de relevage des eaux usées en plein milieu du tissu urbain et à proximité d'un projet touristique, d'un hôtel et d'un bosquet jouxtant une cité AADL sur la rocade nord-est. La réaction ne s'est pas fait attendre par le voisinage de cette bombe écologique imposée par la direction de l'urbanisme. Dans une lettre adressée par le promoteur du projet touristique et de détente, il est dénoncé le choix de terrain de cette station de relevage qui risque de compromettre un investissement de 180 milliards, a-t-on écrit au wali et aux différentes directions de l'exécutif concernées, à l'image de l'environnement, du tourisme, des ressources en eau? Apparemment, selon des affirmations dans le document en notre possession, la DUAC maintient sa décision en dépit des solutions techniques de rechange proposées par les différentes directions précitées. On appréhende, « faute d'entretien de la station décriée », le déversement et la stagnation des eaux usées à proximité d'un site urbain envisagé pour être une infrastructure sportive, de remise en forme et de thalassothérapie. Nous avons tenté vainement et à plusieurs reprises de contacter le directeur de l'urbanisme et aucune explication ne nous a été fourni au niveau de cette direction. |
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